1Le président Martelly faisant son rara dans les rues de P-au-Prince. 2_ Le candidat Jovenel vendant ses bananes. 3- les dux élus du Core Group. 4- leur gourou,l'Espagnol,Antonio Solà.¨
"Rochord Roche, t'as largement assez d'imagination pour nourrir un éditeur à toi tout seul. Bon, comme prochain académicien, il te faudra attendre encore un peu, certes.
Je vais te résumer Jovenel Moïse : il n'a jamais rien fait de ses dix doigts. La société AGRITRANS ne survivait que grâce aux aides diverses et variées dont on la gratifiait. Michel Martelly est un bateleur doué, un bonimenteur. C'est pas un chanteur ni un musicien je te le dis. Se faire élire en Haïti est chose aisée : il suffit de quelques billets.
Une fois élu, il a profité de la manne Petrocaribe pour remplir sa cassette personnelle, avec la complicité de tous les organismes chargés de contrôler les fonds. Il a su mettre Jovenel Moïse à la tête du pays, c'était pas difficile, les billets pleuvaient.
Et le Jovenel se devait d'être reconnaissant. Pas plus capable de gérer le pays qu'il ne fut capable de gérer son entreprise, Jovenel Moïse a adopté la politique du dos rond, appelée aussi la politique de la fuite en avant.
Il avait tenté de se barrer avec la thune de la BRH, mais l'épisode des sept mercenaires chargés de vider les coffres et de l'exfiltrer a tourné court. Quel résultat aujourd'hui ? Un pays exsangue, des bandits dans toutes les rues."
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