... Noriega qui était alors l'homme fort du Panama qui faisait partie de leurs protégés en AM. du Sud, avant qu'ils n'envahissent le Panama, le chassent du pouvoir et l'incarcèrent pour trafic de drogue.
Ce que je vais avancer à partir du cas Noriega risque de déplaire fortement aux encenseurs de MARTELLY, JOVENEL, GUY PHILIPPE, JEANTY (le patron du BSAP) et de bon nombre des membres de l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés. Parce que je les rends directement et indirectement responsables de l'assassinat de JOVENEL, conséquence de leur avidité,- tous se frottant les mains devant la chance exceptionnelle de se faire du fric grâce à un président pris en otage par la mafia- de leur non respect de la justice qui aurait pu épargner à JOVENEL de devenir "l'employé" des gangsters tèt kale et de se plier à leurs basses manoeuvres en accédant à la présidence.
On apprend ici sans surprise que le juge chargé de l'enquête sur l'assassinat de Jovenel s'est déplacé pour aller " écouter" Ariel.
Un autre juge B. FABIEN s'était déplacé pour aller écouter Martine Moïse dans le cadre de l'enquête sur le blanchiment des avoirs suite à un rapport de l'UCREF sur des dépôts et retraits suspects d'argent sur le compte commun à la BNC de Jovenel et son épouse.
Pour quiconque lit ce rapport de l'UCREF il est clair que des sommes d'argent sans provenance sont déposées sur ce compte et aussitôt retirées via des destinataires inconnus -et dont personne ne cherchera à connaître l'identité d'ailleurs C'était gros comme une maison, comme le nez au milieu de la figure que ces opérations étaient douteuses. Néanmoins, un M. S. LUCAS est monté bille en tête, avec l'audace qui le caractérise, pour enterrer l'affaire avec un argument (non vérifié non plus) que les sommes en question étaient des gourdes et pas des dollars. Alors que même en admettant que ce fut le cas, le transactions restaient suspectes. La droite et l'extrême-droite dont JOVENEL était le candidat a lancé son cri de "persécution politique" et l'enquête, alors que Jovenel était bel et bien inculpé, a été close.
Maintenant posons-nous quelques questions.
-Qui a été à l'origine de la dénonciation, alors que MARTELLY était au pouvoir et que les membres de l'UCREF lui étaient acquis ?
-Pourquoi cette dénonciation alors que Jovenel était le candidat de Martelly et qu'elle pouvait faire capoter sa candidature au cas où une justice non corrompue aurait décidé de mener l'enquête comme il se doit - comme par exemple un truc banal demander que la vraie identité des destinataires des chèques portant des noms folkloriques soit révélée ?
Selon mes propres analyses - à partir d'une relative connaissance des pratiques d'intimidation, de chantage et de menaces indirectes du monde des narcotrafiquants sur les politiciens - cette opération m'avait paru être un avertissement à Jovenel.
Un avertissement pour lui signifier : 1) Qu'il détenait des informations sur lui; 2) qu'il lui fallait marcher droit ( d'où l'utilisation du terme "employé" utilisée par l'épouse de Martelly pour caractériser leurs relations avec Jovenel). De même sa déclaration à Paris " qu'on" l'avait forcé à nommer 50 juges corrompus entrait dans le deal entre Jovenel et ce milieu.
Un milieu dans lequel se croisent et se mélangent trafiquants de drogue, blanchisseurs d'argent sale, directeurs de banque, secteur privé des affaires, patrons de borlèt et de casinos, politiciens, cadres de la police, notaires, avocats et juges véreux.
Ce milieu de rapaces est identique à celui qui régnait en Haïti et faisait la pluie et le beau temps sous les DUVALIER. Mais les historiens et les écrivains qui ont écrit sur ce moment de l'histoire d'Haïti se sont plus focalisés sur les aspects autoritaires de ce régime, ses crimes- et non pas véritablement sur son économie et ses liens avec la mafia.
Ce qui en résulte c'est que la majorité de celles et ceux qui vantent ce régime en mettant en avant la sécurité pour les personnes qui y régnait- sécurité relative puisque ni la liberté d'expression, ni celle de circuler librement n'étaient garanties- ne comprennent pas que sécurité pour les personnes ne signifie pas sécurité de la nation.
Quand par exemple l'administration d'une institution aussi importante pour un pays que la douane est confiée à un étranger, un Égyptien venu de nulle part, ou que la vente du sang des pauvres est autorisée et effectuée par un des sbires du régime, que les paysans sont vendus à la RD et encouragés à abandonner leurs terres, que les principaux ports sont fermés interdisant le commerce local et donc appauvrissant la population, que ceux dont la profession était de transmettre les connaissances sont envoyés se faire voir en Afrique.. ETC; ces jeunes ignorent le concept de causalité et sont dans l'incapacité de voir ( encore une fois ce n'est pas de leur faute, l'ensemble de l'appareil d'État, les media, les églises s'étant mis ensemble pour leur bourrer le crâne) que la charpente mangée par les insectes xylophages ne peut à un moment ou un autre que s'écrouler. C'est ce qui est arrivé à la maison Haïti à laquelle il n'a pas été offert en 1986, l'opportunité de se débarrasser des oeufs de ces insectes qui se sont reproduits.
Ce que les jeunes, qui n'ont pour horizon que le présent, ignorent c'est qu'Haïti était à cette époque un havre pour tous les aventuriers étrangers et les Haïtiens venus du Moyen-Orient ( comme BIGIO, BOULOS, APAID etc) qui en échange de financement du régime s'infiltraient dans les affaires intérieures du pays. Même scénario repris avec Martelly et Jovenel avec leurs A. SOLÀ, leurs financiers du secteur privé, leurs liens avec le narcotrafic, la CIA garantissant leur maintien au pouvoir.
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Sources : https://rezonodwes.com
Aussi qu'Ariel lève son verre de champagne- comme une énième provocation- au moment où la population monte et descend un "masuife" n'est pas différent des fêtes somptueuses données par Michèle et Jean-Claude DUVALIER au moment où la population prenait d'assaut des navires de fortune pour se rendre à Miami : les fameux boatpeople transformés aujourd'hui en planepeople risquant également leurs vies pour se rendre aux USA
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De même que les NORIEGA, DUVALIER, MARTELLY, JOVENEL et Cie, ARIEL sait que les USA dont le chargé d'Affaires en Haïti se tient derrière lui sur la photo, le considère comme "un fils de pute mais notre fils de pute".
Comme les media haïtiens, les Zentelelktyèl, les Zentyoubè interdisent aux Haïtiens tout accès à l'information et à la compréhension du monde tel qu'il est, vous aurez remarqué que quand MARTELLY et LAMOTHE ont choisi le Panama pour faire l'un de leurs premiers voyages à l'étranger, ( un autre au Surinam autre place du trafic de drogue) personne n'a osé faire un lien avec le fait que ce pays était un paradis fiscal et que ce voyage dont le prétexte était de faciliter le commerce entre les deux pays pouvait n'être qu'un voyage d'affaires pour prendre contact avec les banques afin de transférer l'argent des Fonds Petro Caribe sur lequel ces deux forbans avaient prévu de faire main basse.
Voici un extrait de la fiche consacrée à Noriega trouvé sur Wikipedia. Les passages en carcatères gras et soulignées l'ont été par moi.
"Homme de la CIA et personnalité de plus en plus incontournable[modifier | modifier le code]
Le dirigeant du Panama Omar Torrijos meurt dans un accident d'avion en 1981, et Noriega tire vite profit des luttes de pouvoir qui en résultent. Nommé à la tête de la garde nationale en 1983, il représente de 1983 à 1989 une personnalité incontournable pour tous les présidents panaméens successivement au pouvoir.
Il amasse une fortune personnelle s'élevant à 15 millions de dollars en participant au trafic de cocaïne, notamment en coopérant avec le Cartel de Medellìn2. En 1984, il intervient durant les élections en faveur de son candidat. Il permet aux États-Unis de créer des postes d'écoutes au Panama et facilite les livraisons d'armes aux Contras, des paramilitaires anticommunistes au Nicaragua3.
L'administration Reagan intervient pour empêcher le Congrès d’enquêter sur des allégations portant sur l'assassinat d'un opposant4.
En septembre 1984, son principal opposant, Hugo Spadafora, se confie à propos du dictateur dans le principal journal d'opposition, La Prensa. L'article résonne dans tout le Panama, et l'affaire prend même une tournure internationale2.
Il rencontre ensuite Steven Kalish, un trafiquant notoire, et lui permet de blanchir de 25 à 30 millions de dollars2.
Grâce à sa collaboration avec les cartels, Noriega amasse 350 millions de dollars : il s'achète alors des propriétés dans le monde entier2.
Le 17 septembre 1985, le corps de Spadafora, décapité et mutilé, est retrouvé dans un sac postal dans une rivière du Costa Rica2.
En 1987, Manuel Noriega est l'homme fort du Panama, dont il est dirigeant de fait. Il bénéficie du soutien des États-Unis et de bien d'autres pays. Il est ainsi fait commandeur de la Légion d'honneur par François Mitterrand le 22 janvier 1987, sur proposition du ministère des Affaires étrangères du gouvernement Chirac5,6.
Il est lâché par les États-Unis en 1987 et une cour américaine l'accuse de trafic de drogue et de racket en 1988. Le sous-comité du Sénat américain sur le terrorisme, les stupéfiants et les opérations internationales conclut[réf. nécessaire] alors que « la saga au Panama du général Manuel Antonio Noriega représente l'un des échecs les plus graves de la politique étrangère des États-Unis… Il est clair que chaque agence gouvernementale américaine qui avait une relation avec Noriega a fermé les yeux sur sa corruption et au trafic de drogue, alors même qu'il était en train de devenir un acteur clé au nom du cartel de Medellin (dont un des membres était le notoire Pablo Escobar). « Noriega a été autorisé à établir la première narcokleptocratie de l'hémisphère » .
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