... constater comment les journalistes en général se contentent de suivre le courant- c'est international et ça ne date pas d'aujourd'hui- et non pas de mener des enquêtes et de s'appuyer sur des faits. Ce pourquoi on parle de journalisme "mainstream".
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Donc déjà dans les années 80, l'équipe de Spy Magazine à laquelle Kurt Andersen appartenait décrivait Trump tel qu'il est actuellement. Ce pourquoi l'équipe de SPY est qualifiée de Cassandre avertissant les Troyens de ce qui les attend mais, hélas, n'ayant pas été écoutée, les Troyens s'en sont allés à leur perte.
"Il était tout ce qu'il est aujourd'hui un harceleur ( bully), un vantard (braggart), un frimeur ( show off), un menteur (liar) sans honte ( shame less)."
L'insulte détestée le plus par Trump serait "short fingered vulgarian" (littéralement vulgaire aux doigts courts) , termes utilisés par l'équipe de SPY pour le désigner, faisant référence aux petites mains et à la vulgarité de TRUMP
Ce pourquoi j'attire votre attention sur cette émission, c'est question de vous montrer que ce que les Haïtiens dénomment le " système" qui opère en Haïti et impose à la présidence des con artists comme Martelly, n'est pas différent de celui qui aux USA impose un con artist comme Trump, ou un Milei, Bukele (pour parler des plus connus mais ils sont nombreux) dans notre région. D'ailleurs, vous aurez remarqué que les lobbyistes, conseillers sont les mêmes qui circulent aussi bien en Haïti qu'à El Salvador (Damian Merlo). Leur boulot, grassement payé est de torpiller les revendications de justice, d'équité, de respect des populations Et de rendre populaire des " bad guys", les méchants types, en les transformant en amis et protecteurs du peuple. Ceci non plus n'est pas nouveau, les USA avaient expérimenté ce renversement des valeurs avec des dictateurs comme Allende, Somoza, Trujillo, Duvalier et Cie.
La nouveauté est qu'ils l'appliquent chez eux avec Trump.
Souvent, les Haïtiens disent d'Haïti qu'elle est un "laboratoire" par rapport à la politique déshumanisante menée par les USA dans ce pays, une sorte de test permettant d'étudier sa faisabilité dans d'autres pays.
Haïti, pays cobaye, servirait à évaluer la capacité de populations à accepter l'intolérable, à mettre en place les techniques et stratégies nécessaires qui vont de la désinformation, de la rétention d'information jusqu'aux assassinats ciblés pour la contrôler. Et, comme dans le cas d'Haïti (ainsi que d'autres pays tels que par exemple la République du Congo) n'hésitant pas -à aller jusqu'à l'expérience ultime (la destruction d'une société) en fabriquant des gangs (avec la complicité des sadiques locaux) afin de terroriser la population et lui faire accepter n'importe quel Muscadin, Guy Philippe, Dimitri Hérard, Jeantel Joseph, Barbecue, Arabla, Shelson Sanon, Ing. Nader, Edo Zenny, comme des "sauveurs"; osant comparer ces imbéciles affairistes à des intellectuels/combattants tels que Sankara et Mandela.
Et, vous savez quoi ? Il ne se trouve nul intellectuel dans le pays d'Haïti à combattre ces amalgames stupides que, depuis plus d'un an les 2 "Timesye Micro Vérité" s'acharnent à véhiculer- avec la bande à Fouco, Bertho, Ralph Laurent et autres Torchon- et sont absorbés par le public que Dimitri Hérard qualifie de 80% d'illettrés. Donc, selon lui- et ses copains- des connards, faciles à leurrer. (Martine Moïse et ses 4,5,6,7 balles se trouvant dans l'ignorance de savoir le nombre exact de projectiles l'ayant frappée, même après être passée à l'hôpital)
Et vous savez quoi ? Ms. Dimitri Hérard et Badio- qui lui parle de vingt années de mensonges- n'ont pas tort. Ils savent de quoi ils parlent. Il suffit pour s'en rendre compte de balayer les media mainstream et ceux du net pour se rendre compte qu'il n'est pas franchement difficile de provoquer l'adhésion d'un certain nombre d'Haïtiens au mensonge présenté comme vérité, au deyè kay tounen douvan kay, à la cruauté, à l'acceptation du sadomasochiste (les Haïtiens sont méchants comme le bassine Loussiant alias Ralph Laurent par ailleurs un fanatique des gangs) comme élément de la culture haïtienne.
Bref... Tout ça pour vous dire qu'il n'y a aucune différence entre les con artists Blancs tels que Trump qui qualifient Haïti de trou de merde et les con artists Noirs tels que Martelly et consorts qui travaillent à ce qu'Haïti demeure un trou de merde.
Il se trouve simplement- pas la peine d'en tirer une fierté mal placée-, façon : "pito nou lèd, nou la", " La première République Noire au monde sert de modèle, mauvais, mais quand même...", que Martelly et son association de malfaiteurs en bande organisée précèdent Trump et la sienne d'association. Pas un hasard. Ils ont les mêmes lobbyistes et "kon-seye". Les mêmes sans foi ni loi, héritiers du duvaliérisme, aux ordres des USA et des oligarques locaux et internationaux.
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