Martelly supprime les minstères de la Femme et de la Diaspora

Publié par siel sur 30 Mai 2011, 09:18am

Nuevo gobierno haitiano eliminará los ministerios de la diáspora y de la mujer
espacinsular
SANTO DOMINGO, República Dominicana, 27 de mayo de 2011.- Los ministerios que han sido conquistas de amplios sectores de la sociedad haitiana como el de los Haitianos Viviendo en el Extranjero y el de la Mujer serán eliminados y en cambio, las nuevas autoridades haitianas piensan crear los ministerios de Trabajo, Protección Civil y un tercero que tendría que ver con la ordenación del territor

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S'il est vrai que ces ministères depuis qu'ils ont été créés n'ont pas donné les résultats qu'on était en droit d'attendre,

-mais la remarque serait valable pour d'autres ministères tels que la Justice, par exemple,

qui ont des budgets autrement plus importants que ceux de la Femme ou de la Diaspora, parents pauvres qui émargent faiblement dans le budget national-

il n'en reste pas moins vrai que la suppression de ces deux entités est tout à fait symbolique des tendances politiques de ce nouveau gouvernement.

L'austérité ayant été un de leur grand thème de campagne,

- "on est catholique, on est moraliste (hum!)"

il était facile pour faire plaisir aux gogos

en supprimant deux ministères qui coutent peu.

Pourtant, les questions liées à la condition des femmes sont au centre

du développement et de l'épanouissement de la société haïtienne.

Non seulement, à cause des atteintes à leurs droits, aux violences et aux viols,

une constance dans l'histoire de cette société depuis l'arrivée des Duvalier

notamment avec le viol de Mme Rimpel VOIR DUVALIER

viols et violences qui ont augmenté, ces temps-çi,

suite à l'insécuriité "entretenue" dans les camps,

mais aussi, surtout, parce que les femmes occupent une place déterminante

tant dans l'économie domestique que dans celle du pays.

Pour la diaspora, on peut faire un constat similaire,

vu le rôle important joué par les transferts dans l'économie nationale,

vu le rôle qu'elle aurait pu être amenée à jouer dans l'économie

en tant que créatrice de petites et moyennes entreprises,

en tant que touristes,en tant que retraités.

Leur enlever ce ministère, c'est réclamer le beurre et l'argent du beurre.

Martelly aurait du, à l'inverse, augmenter le budget de ces ministères

et les doter d'un programme politique bien défini

qui leur aurait permis de jouer un rôle dynamique

comme acteurs de changement et de développement.

Bref, revoir et améliorer la copie.

C'est ce qu'aurait fait un gouvernement non conservateur

habité par un véritable projet de changement et d'ouverture.

Mais pour cela il faut des "grenn" pas au derrière

mais à l'endroit où la nature les a placés.

C'est exactement ce que ne ferait pas un gouvernement conservateur

qui aurait tendance à négliger le travail énorme

mais aussi exaltant qui consisterait à soutenir les femmes

dans leur lutte pour leur propre émancipation

et, par là-même, celle de la société toute entière.

Quant à la diaspora,

on vient de voir avec la décision prise unilatéralement

de taxer les transferts

que le dialogue

et la collaboration avec elle ne font pas partie de l'agenda de la bande à Martelly.

VOIR Le gouvernement Martelly fait un "kadejak" sur la diaspora.

VOIR L'article du Jamaican Observer sensé justifier le "kadejak" du gouvernement Martelly

VOIR Le gouvernement Martelly fait un "kadejak" sur la diaspora (2)

Résultat des courses: "kadejak" "tèt kale" sur le ministère de la Diaspora + sur celui de la Femme.

Une question qui me vient à l'esprit

sans avoir eu le temps d'y penser longuement

en observant le tandem

qui devrait se retrouver à la tête du pays.

Qu'est ce qui réunit ces deux hommes en dehors

du fait qu'ils soient duvaliéristes

du goût du pouvoir

et de l'argent

que, manifestement, ils partagent ?

Rouzier: présenté comme ultracatholique, conservateur, moraliste, genre argent, famille, ordre

Martelly : qui est connu pour être plutôt provocateur, infidèle et question valeurs morales assez floues.

La suppression des ministères de la Femme et de la Diaspora

pourrait être un indice sur, à la fois

leur appréhension réciproque

du rôle de la femme

dans la société

et celui socio/économique de la diaspora.

Remettre à leur place d'avant 1986, la femme et la diaspora ?

Ca reste à développer.

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