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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


"M pral montre nou sak rele pouvwa" dixit Roro Nelson copain de Martelly

Publié par siel sur 8 Juin 2014, 09:12am

Catégories : #REFLEXIONS perso

Le dénommé Roro Nelson, un copain de Martelly comme Daniel Evinks, Sonson La Familia, Jean Renel Sanon, Josué Pierre Louis et les autres....déclare aux étudiants en médecine : "Je vais vous montrer ce qui s'appelle le pouvoir."

Le dénommé Roro Nelson, un copain de Martelly comme Daniel Evinks, Sonson La Familia, Jean Renel Sanon, Josué Pierre Louis et les autres....déclare aux étudiants en médecine : "Je vais vous montrer ce qui s'appelle le pouvoir."

Cette déclaration de ce Roro Nelson, nous ramène au "temps paradisiaque," selon les Gnbistes, de la dictature des Duvalier, où le beau, le bien et le juste ( selon ces Tèt vides) régnait en Haïti.

Je pense au "Fèmen djol ou. Pa foure bouch ou nan zafè ki pa gadew" lancé par les macoutes à M. Patrick Lemoine au moment de son arrestation relatée dans son livre " Fort-Dimanche, Fort la mort."

La réapparition de figures monstrueuses telle que celle-ci ( l'entourage de Martelly en est plein) et la totale impunité dont elles jouissent, montre à quel point la société haïtienne a régressé depuis le parricide de 2004.

Car, il ne faut pas se voiler la face. Derrière le "dechoukaj" d'Aristide, ce qui était visé, c'est le nannan même, le coeur de l'histoire d'Haïti, sa lutte victorieuse contre le système esclavagiste.(la demande de remboursement de la dette )

Il s'agissait une fois de plus, d'assassiner Dessalines, figure emblématique de cette lutte.

Ce en quoi le boycott de la commémoration des 200 ans d'indépendance d'Haïti, s'apparente à un second assassinat de Dessalines.

Tous les Grenn-nanbounda, ne sont pas à mettre dans la même poubelle de l'histoire. Certains, les plus jeunes, ont été entraîné dans cette aventure par la propagande des média, le prestige des intellectuels ou bien appâtés parfois tout simplement par de l'argent, des bourses, des privilèges.

Les grands responsables de ce retour au macoutisme sont les intellectuels primés et sur-primés par l'ancienne puissance coloniale.

Intellectuels, écrivains, artistes et journalistes qui ont failli au devoir de mémoire, ont trompé la confiance de ces jeunes avec leur "Collectif Non", les associations et partis politiques qui se sont alliés sans honte avec les forces réactionnaires, fascistes même, dont l'intention n'était autre que de stopper le lent et difficile processus démocratique et revenir au statu quo ante 1986.

A savoir le retour sur la scène d'individus tels que ce Roro Nelson et son "M pral montre nou sak rele pouvwa".

Il n'est pas non plus surprenant que cette descente dans l'indignité ait été orchestrée et financée par des Apaid (étrangement silencieux aujourd'hui ) des personnes qui n'ont en rien à foutre de ce moment de l'histoire d'Haïti. Des gens essentiellement concernés par leur business.

Ainsi que la France, le Canada et les USA auxquels la victoire d'Haïti contre les esclavagistes donne encore des boutons.

Le terrifiant c'est qu'ils aient pu convaincre l'ensemble des lettrés de marcher dans leurs pas.

Et le comique ( s'il vaut mieux en rire qu'en pleurer) c'est de voir ceux qui crachaient sur le symbole de 2004, couiner et réclamer aujourd'hui que les acteurs politiques haïtiens fassent des concessions, se rencontrent dans des hôtels pour débattre afin de trouver une solution pour "sauver" Haïti.

Ces hypocrites "sans aveux" qui, il y a dix ans, demandaient à la communauté internationale d'intervenir pour faire partir un président élu, déclarent sur tous les tons et sur toutes les antennes de radio qu'un président élu doit finir son terme, comme l'exige le système démocratique.

Comme par enchantement ils ne sont plus pour le "Kraze brize", tel que celui fait aux Cayes, par exemple, par les partisans de Martelly.

Là, il s'agissait d' un "kraze brize" démocratique, n'est-ce pas !

Les grenn-nanbounda ont inventé le kraze brize (émeutes) démocratique et le coup d'Etat démocratique ( courtoisie Stanley Lucas)

Selon eux, Aristide n'était pas légitime parce qu'il y aurait eu des fraudes lors de son élection. Ils avaient même formé un gouvernement parallèle, ces idiots.

Par contre, Martelly avec ses 700 000 voix et toutes les magouilles connues ne peut être que le président de TOUS les Haïtiens.

Parce que Mulet l'a fait chef (il a dit qu'il fallait éliminer Jude Célestin parce que tel était le désiderata de la communauté internationale dont il représentait les intérêts) le soutient.

"Aussi simple que ça " (courtoisie Valery Numa de Vision 2000)

Case close.

Aujourd'hui, ils sont heu-reux !

La guerre contre les pauvres, autant dire la majorité de la population, bat son plein

Il y a la Minustah qui braque ses armes sur les plus pauvres, le choléra qui frappe les plus pauvres, des hôtels 4 étoiles pour les plus riches afin d'y tenir des réunions bidon, la balance des échanges commerciaux entre la RD et Haïti augmente au profit de la RD et au détriment des plus pauvres, la loi de "dénationalisation " des Dominicains d'origine haïtienne affecte les plus pauvres, les Haïtiens pauvres et moins pauvres tentent par tous les moyens de quitter le pays, Duval du Nouvelliste propose que 200 000 Haïtiens quittent le pays chaque année en voyage organisé, l'OEA fera sa prochaine rencontre en Haïti, Livres en folie attend des centaines de visiteurs, le carnaval des fleurs se fera en juillet, la diaspora est taxée sans avoir aucune idée de l'utilisation des fonds, des militants politiques sont emprisonnés, des hommes et femmes aux poignets bardés de bracelets roses avec à la main un fusil Galil "nettoient" le bas de la ville des maisons et des biens des pauvres gens, Duvalier Jean-Claude boit sa bière tranquilos à la Montagne Noire, il est satisfait : son avocat est président du Conseil électoral provisoire (CEP), Nicolas, son fils, héritier de François l'antillais, deviendra peut-être président pour poursuivre la tradition familiale de prédation, des étudiants sont tabassés pour avoir eu l'outre-cuidance de doubler la voiture d'un pote du président rose, Mme Pamela White, ambassadrice des USA se balade un verre à la main sur les plages de l'Ile à Vache.

Bref, "Haïti est ouverte au business."

Et surtout pas à la justice.

Les Gnbistes, en bons malfrats, détestent tout ce qui a trait à la justice qu'ils assimilent vite fait au populisme.

Justice équivalent pour eux au respect des droits des plus faibles.

Vous avez dit respect ?

Autant dire l'horreur.

La barbarie made in Laënnec Hurbon.

Tout va donc très bien dans le meilleur des mondes des ex Gnbistes, ex-lavalas, ex-macouto/militaro/duvaliéristes regroupant tout ce qui se fait de plus laid en Haïti dans la grande famille des Tèt Kale.

Même si, pour donner le change, ils font mine de relever, en certaines occasions, les dérives d'un pouvoir qui est le leur, qui leur ressemble.

Un pouvoir qui leur renvoie traits pour traits leur propre image.

Lubricité et cupidité, égoïsme et incompétence, immaturité et insanité, violences verbales et physiques

Ni regrets ni repentirs. Ni honte ni remords ni chagrins.

Les psychopathes n'ont point de sentiments.

L'article de Tout Haïti:

Roro Nelson, proche du président Martelly, tabasse 6 étudiants en médecine

L'incident est survenu sur la route de Nazon (Port-au-Prince) au moment où Ronald (Roro) Nelson, qui circulait à bord d'un Cadillac immatriculé (plaque dominicaine) G-201860, a tenté de devancer le véhicule dans lequel se trouvaient les six étudiants, qui se rendaient à l'Université pour des examens.

Vous pouvez lire la suite du texte et écouter le témoignage d'un des étudiants sur les pratiques de cet ami de l'actuel président d'Haïti.

Sur cet individu dénommé Roro Nelson vous pouvez aussi lire le rapport de l'organisation des droits de l'homme,la RNDDH.

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