Le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, accusé d’avoir acheté des votes de parlementaires, a échappé à la destitution réclamée par ses opposants. Un premier ministre et un gouvernement dits « de consensus » ont été désignés, avec pour mission de conduire à son terme le processus électoral. Pour autant, les affrontements ouverts et les tractations secrètes entre les principaux partis politiques et leurs candidats supposés continuent d’alimenter l’instabilité et donnent une nouvelle fois le spectacle d’une classe politique davantage préoccupée par la défense de ses propres intérêts que par l’avenir du pays.
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Madagascar rattrapée par ses vieux démons
Analyse La Grande Ile est plongée dans la crise depuis deux mois. Le processus électoral est suspendu aux affrontements entre les trois principales figures politiques du pays. Deux mois après le...
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