J'ai lu sur FB sous la plume d'un dit-lettré cette question : pourquoi reproche t-on à Martelly sa vulgarité alors qu'on l'accepte chez le chanteur antillais F. Vincent ? Remarque terriblement idiote. Franky Vincent est-il président ? A t-il des ambitions politiques ? Vise -t -il un poste de président ? Est-ce que les textes de ses chansons insultent la population Noire, le sexe des femmes ?
Quand des comparaisons sont faites à partir de fausses prémisses, on comprend aisément que ces comparaisons sont nulles et non avenues. Et qu'elles n'ont pour fins que de falsifier la réalité, que de mentir.
Depuis l'arrivée des Tèt Kale et notamment de son leader, le dénommé "bandi legal" à la présidence d'Haïti, on pu observer une valorisation au plus haut niveau du langage ordurier, charriant une violence dirigée contre le sexe féminin.
Ce dont je n'ai cessé de faire l'observation sur le blog. Et d'attirer l'attention de ceux qui répètent bêtement que " Martelly dit des bêtises n'en fait pas", que dire des bêtises, surtout quand il s'agit d'un chef d'Etat équivaut à faire des bêtises. Parce que la violence verbale entraîne la violence physique.
Les propos stupides, scatologiques, pornographiques que les partisans des Tèt Kale essaiment comme mouches à merde sur les réseaux sociaux, sont toléré s et encouragés parce que devenues comme les " gouyades d'enfants, un phénomène soit-disant culturel.
Etre vulgaire devient une expression d'appartenance à la "haïtianité". Ne pas l'être serait signe d'un anti-nationalisme. Cette dérive expose es déviances en oeuvre dans la société haîtienne.
"Nèg ni movè manyè" une chanson en créole qui exprime bien les rapports classes/couleur en Guadeloupe. Quelque part, c'est cette "philosophie", cette manière de voir le monde prédomine dans le discours actuel en Haïti : "les nègres ont de mauvaises manières"; et ce serait leur identité revendiquée et assumée.
Les Haïtiens ignorent que cette violence verbale, et la violence physique qui en découle est un héritage de l'idéologie duvaliériste. Ils se refusent à comprendre que les Tèt Kale, les ont replongé dans ce que Duvalier François appelait le " reformatage" du peuple haïtien. C'est-à-dire lui enlever sa dignité, le rabaisser, le vendre, le réprimer, le pousser à l'exil... Et surtout le faire stagner dans l'ignorance. pour mieux le dominer et l'exploiter.
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