... demande de démission populaire depuis plusieurs mois.
L'ambassade US en Haïti et les représentants de l'administration Trump de passage en Haïti, forcent le peuple haïtien à accepter ce qui serait inacceptable chez eux.
La Chambre des députés US a engagé une démarche en vue de la destitution du président de leur pays.
Les charges d'accusation sont que Trump se serait compromis dans une opération de " bribery" extorsion en français.
Quand on compare aux charges accumulées contre Jovenel Moïse et ceci bien avant qu'il ne soit fait-président : du rapport de l'UCREF sur présumé blanchiment d'argent, en passant par les différentes tueries dans lesquelles certains de ses proches seraient impliqués selon différents rapports, les cas de corruption avéré comme celui des kits scolaires, les 7 mercenaires étrangers armés auxquels il a donné l'autorisation de rentrer dans le pays : ETC. Ce package de crimes contre la population et la nation lui vaudraient aux USA, non seulement l'impeachment, mais d'être présenté devant la justice pour répondre de ces faits.
Les Etatsuniens disent qu'Haïti est leur arrière-cour. Trump, lui, a déclaré que c'était un pays de M.... Considérant ce mépris, il paraît logique qu'ils soutiennent Jovenel Moïse dont l'incompétence et l'irrespect pour les Haïtiens justifient leurs préjugés et insultes.
Ce constat montre, encore une fois, que l'administration US n'a cure des Haïtiens, de leurs opinions, ni de leurs conditions de vie.
Depuis 1986, au sortir de la dictature des 2 Duvalier, les Haïtiens ont démontré leur volonté de changer de système. Ils se sont battus, ils sont morts pour cet objectif. Depuis 1986, la CI et leurs alliés locaux, secteur privé et politiciens rapaces enfants, journalistes réactionnaires enfants des Duvalier ont utilisé tous les moyens les plus ignobles, les plus violents : famine organisée, répression, analphabétisme structuré, exil forcé, assassinats ciblés, gangstérisme d'Etat, corruption, kidnapping...
Longue et horrible est la liste des méchancetés subies par le peuple haïtien de 1957 à nos jours par les monstres qui lui refusent l'accès à l'humanité. Ils en ont fait des ratpakaka, c'est-à-dire des sortes d'animaux nuisibles ( dixit Hériveaux) dont il serait de leur devoir d'exterminer - pour des raisons de santé publique, n'est-ce pas ?
D'un autre côté, ceux qui autorisent cette situation sont des Haïtiens. Qui sont ces Haïtiens ?Bon. Ils appartiennent à toutes les catégories. Ca va de haut en bas.
Le haut sont ceux qui sont les tenants du système, par exemple ceux qui ont financé l'accession à la présidence de Jovenel Moïse.
Le bas est représenté par tous ceux ( comme Jovenel Moïse) qui dépendent du haut. Ca va de l'employé d'une des entreprises d'APAID, au garçon de cour d'Hériveaux, en passant par l'ensemble des petits fonctionnaires de l'Etat. Ne pas oublier que l'Etat est l'un des principaux employeurs. Ainsi, vous trouvez des journalistes qui touchent des chèques de l'Etat comme conseillers, vous en trouvez d'autres qui sont des employés d'institutions publiques.
Tous ces dépendants du système inhumain s'allient à ceux qui défendent ce système.
Si vous lisez les commentaires sur le net des pro-Jovenel, vous constaterez, d'une part leur illettrisme, d'autre part leur absence d'arguments pour appuyer sa politique en dehors de " Vive JOJO, JOJO pou 5 an, Vive Martine, A ba oposisyon, lavalas sal". Certains sont des troll payés, mais d'autres de bonne foi défendent ceux qui leur donnent à manger.
Dans un pays où la population vit avec 2 ou 3 dollars$ US par jour, ceux qui ont quelques privilèges, même minimes, ne sont pas en position de mordre la main qui leur donne à manger.
Ceux auxquels des armes et minutions sont distribuées sont encouragés, grâce à ce pouvoir violent tèt kale, à se sentir tout puissant et à considérer leurs propres frères et soeurs comme des "rats", qu'ils n'hésitent pas à tuer si les donneurs d'ordre sont les donneurs d'armes.
Les régimes tèt kale ne sont en rien différents de ceux des 2 Duvalier et des militaires. C'est du pareil au même. Les Duvalier s'appuyaient sur la " sauvagerie de leurs macoutes"( dixit Duvalier F) pour maintenir la population dans ce qui a été appelé la paix des cimetières qui s'appuie sur deux volets : analphabétisme et misère.
L'analphabète misérable "gwangou" en haillons ( comme montré par les reportages des télé internationales sous les 2 Duvalier) - étant dépourvu de moyens pour se confronter à la répression se soumet à l'inhumanité.
Les tenants du système travestissent cette impuissance en résilience ( Jako répét de la CI) Dont les marchands de micro qui radotent toute la journée sur l'époque des 2 Duvalier et maquillent cette souffrance insoutenable pendant 29 ans, comme un temps paradisiaque.
Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ces marchands de micro obscènes,( tous les crétins avérés se sont trouvés un job de journalistes pour se faire du fric et des relations) et autres politiciens ne font jamais référence au gouvernement d'Estimé et de ses réalisations ?
1- Parce qu'ils n'ont pas la culture, la curiosité qui leur permettraient de faire ces recherches. La grande majorité étant des illettrés. Demandez-leur quelle est la dernière fois qu'ils ont ouvert un livre.
2- Parce qu'ils sont des enfants des 2 Duvalier ( enfants de macoutes, de petits fonctionnaires de l'état duvaliérien, de petits commerçants de " Gad palais national", ) dont les parents et alliés ont participé et collaboré aux crimes de Duvalier F. ( vêpres de Jérémie, par exemple).
3- Parce que tout ce monde de prédateurs et de criminels est resté impuni- mieux, parce que leurs enfants ont eu des promotions comme le fils du préfet Day, ou la fille de Mme Max Adolphe: Mme Racine, ou Théano et son contrat de bracelets roses, ou les Martelly, Lamothe et consorts.
Bref, la transition démocratique n'a pas eu lieu. Le système déshumanisant, grâce aux 2 Clinton et à l'administration US en général, a perduré et s'est renforcé.
D'autres pays, comme l'Espagne, le Chili, le Brésil rencontrent d'énormes difficultés pour faire cette transition entre la dictature et le respect des droits des peuples.
La différence entre Haïti et les pays cités, c'est qu'il existe des intellectuels, des journalistes qui, à l'inverse de ce qui se passe en Haïti, analysent, questionnent l'impact de ces dictatures sur le présent de leur pays : la politique, la société, les mentalités.
L'homme Banane a donné un entretien délirant, as usual, à l'agence EFE. Ces déclarations illustrent ses problèmes de santé mentale ( il n'est pas le seul) qui renvoient à ce dont nous parlions ici. A savoir le symptôme de déni de la réalité.
Comment les Haïtiens, englués dans un magma entre mensonges et folie criminelle d'arrivistes cupides arriveront à s'en sortir ?
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