Après les Indiens, les gays, les noirs, les réfugiés, les femmes, les nordestins… Jair Bolsonaro a trouvé une nouvelle cible à ses injures. A savoir : la diaspora japonaise du Brésil. Mi-janvier, la journaliste Thais Oyama publie alors son livre Tormenta (Companhia das Letras, non-traduit), récit coup de poing des « crises, intrigues et secrets » de la première année chaotique au pouvoir du président d’extrême droite. L’ouvrage n’a pas plu à l’intéressé, qui l’a fait savoir. « Ça, c’est le livre de cette Japonaise, je ne sais pas ce qu’elle fait au Brésil », a lancé M. Bolsonaro, ajoutant que « là-bas, au Japon », Mme Oyama « mourrait de faim en écrivant ce genre de livres ».
Thais Oyama est pourtant bel et bien brésilienne. Cette enquêtrice chevronnée, née à Sao Paulo, petite-fille d’immigrants japonais, n’entretient qu’un lien distant avec la patrie de ses aïeux. Ce n’est pas la première fois que M. Bolsonaro étale son racisme à l’encontre des Nippo-Brésiliens, des Japonais et des Asiatiques en général. A l’occasion, le président imite en public les yeux bridés en tirant sur ses paupières avec ses doigts et se montre particulièrement obsédé par la question de la taille – « Là-bas, tout est miniature », a-t-il déclaré à propos du Japon.
Les Nippo-Brésiliens, nouvelle cible des injures du président Jair Bolsonaro
Après les Indiens, les gays, les noirs, les réfugiés, les femmes, les nordestins... Jair Bolsonaro a trouvé une nouvelle cible à ses injures. A savoir : la diaspora japonaise du Brésil. Mi-ja...
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