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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


LU dans Le Nouvelliste( journal de référence haïtien) : "Le malheureux devait décéder quelques heures plus tard des suites de cette maltraitance." D'abord...

Publié par siel sur 3 Juin 2020, 20:23pm

Catégories : #INTERNATIONAL, #RACISME, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

LU dans Le Nouvelliste( journal de référence haïtien) : "Le malheureux devait décéder quelques heures plus tard des suites de cette maltraitance."  D'abord...

... M. FLOYD, n'est pas " décédé quelques heures plus tard". Ca s'appelle une "fake news".

Non seulement il est mort sur place, mais de plus on a appris que le policier avait maintenu son genou deux secondes de plus après que son pouls ne répondait plus.

Cette information est visible partout. Et il faut être totalement à l'ouest pour parler de " quelques heures plus tard."

Ensuite, il ne s'agit pas de "maltraitance". Il s'agit d'un assassinat. Appelons un chat un chat et un chien un chien comme aime à répéter MORVAN de "Bat Bravo pou la jenès".

Et rappelons-nous du mot clair comme l'eau de roche d'Albert Camus et bienvenu à cette occasion : "Mal nommer les choses c'est  ajouter au malheur du monde." Tenez-vous le pour dit. Méditez sur la signification de cette parole.

La maltraitance c'est, par exemple, le mauvais sort fait aux enfants restavek ( restent avec) en Haïti. L'auteure de l'article semble penser qu'une simple "maltraitance" aurait provoqué des manifestations dans l'ensemble des USA et ailleurs dans le monde

Plus loin on peut lire : "Cinquante-deux ans après la mort de Martin Luther King, en dépit de l’élection de Barak Obama en 2008, le même malaise persiste aux États-Unis,(...)"

Eh bien, on pourrait recomposer cette  phrase ainsi :

 "Plus de 200 ans après la mort de Dessalines et la création de la Première république Noire au monde, en dépit de tous ceux qui ont sacrifié leurs vies dans le combat contre le colorisme et les inégalités, le même malaise persiste en Haïti. ,(...) 

 

Ceci pour vous notifier le degré d'inconséquence,  l'absence de sérieux de certains écrivains mal nommés intellectuels en Haïti. Le B-a-ba d'un intellectuel est de vérifier la véracité des faits qu'il publie.
 
Et l'absence de professionnalisme des media écrits et audiovisuels - parce que le rédacteur en Chef de ce canard aurait pu faire la correction avant parution de l'article.
 
Car jamais au grand jamais - à se demander où l'auteure de cet article a été cherché cette information-  il n'a été dit que M. FLOYD était mort quelques heures plus tard à l'hôpital. L'enquête du FBI a montré  qu'il était déjà mort à son arrivée à l'hôpital. Le dire c'est changer complètement la réalité des faits et , quelque part, " vendre" la thèse de "maltraitance".
 
Confondre assassinat et maltraitance démontre l'absence de fiabilité et de l'auteure et du journal.
 
Regardez la paille qui se trouve dans les yeux de l'autre et non la poutre qui se trouve dans les siens se trouve être une constante des élites bien pensantes du pays. 
 
Parce que, s'il existe un pays au monde où le respect de l'humanité aurait dû être considéré comme primordial, c'est bien Haïti, qui aurait dû - de par son histoire - être un exemple international de politique économique/sociale/sanitaire/ éducative/environnementale en faveur de sa population.

Hélas, c'est dans ce pays que la déshumanisation systématique opérée par les colons esclavagistes est la norme

C'est dans ce  pays que les pauvres Noirs sont traités de rats, de cafards, de "salopri"  et autres qualificatifs injurieux et méprisants.
 
Et si vous ne verrez pas dans la première République Noire au monde de manifestations en soutien à G. Floyd, c'est tout simplement parce que des assassinats comme  celu de G. Floyd sont récurrents et tus.
 
Les larmes de crocodiles de certains  Haïtiens qui, par ailleurs, participent sans état d'âme à la déshumanisation de leurs concitoyens,  sont des paravents, des masques pour cacher leur participation au" Kase Fey kouvri sa". Autrement dit un exercice littéraire d'hypocrisie.
 
Pour conclure et sans vouloir à tout prix généraliser, cet exemple donne une idée de la liberté que prennent les media haïtiens avec les faits -même quand ceux-ci sont parfaitement documentés.
 
Rappelons que l'auteure de ce texte larmoyant n'est nulle autre que celle qui annonçait lors de la cérémonie d'investiture de l'homme d'Agitrans que "le monde entier avait  en cette occasion les yeux tournés vers Haïti".  Quelle audace ... La presse internationale n'avait pratiquement pas relayé l'information. Le b-a-ba d'un intellectuel est de vérifier la véracité de ce qu'il dit.
 
 

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