... journalistes.
C'est tout à fait comique ( même si également tragique.) d'entendre "la grenouille à breloques qui veut se faire aussi grosse qu'un boeuf" dire que ne connaissant pas une personne indexée sur les réseaux sociaux, il ne peut pas l'appeler.
Comique d'entendre un supposé journaliste dire qu'il ne peut pas appeler quelqu'un qu'il ne connaît pas.
Tragique parce que cette affirmation ubuesque d'un journaliste montre - s'il en était encore besoin- le fonctionnement du métier qui s'appuie sur le "zanmitay" - ce qui est à l'inverse de la définition du métier.
Le type est tellement audacieux qu'il dit " C'est ça l'information", quand en vérité partout au monde ce serait aux journalistes de téléphoner aux personnes concernées et de faire leur propre enquête.
Le type est si affreusement enflé de l'arrogance qui conduit à la bêtise laquelle i veut toujours avoir raison, qu'il se refuse catégoriquement à reconnaître que les journalistes recherchent les infos en allant interroger les personnes concernées et ne sont pas censées attendre qu'elles viennent témoigner comme dans les églises protestantes ou bien comme au tribunal.
En fait on saisit mieux les racines de la situation désastreuse tèt an ba dans laquelle se trouve le pays d'Haïti, dans la mesure où depuis presque 20 ans, on trouve des marchands de micro autoproclamés " directeurs d'opinion", alliés aux acteurs politiques et économiques dans un réseau de "zanmitay", de" Je te tiens tu me tiens par la barbichette", travaillant à contaminer la population à leur propre connerie. Une régression au temps des DUVALIER où le pays comptait plus de 80% d'analphabètes qu'il était aisément possible de " bananer" .
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