Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Où est-ce que dame Prophète-Milcé est allée chercher ce terme de guerrilla urbaine qu'elle utilise à...

Publié par siel sur 21 Mars 2023, 22:15pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #INTERNATIONAL, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

...tire larigot sur RSF. On la sent toute contente d'employer un terme qui a de l'air, qui en jette mais qui ne correspond en rien à la réalité haïtienne. 

En Haïti il n'existe pas de guérilla urbaine. Il existe des gangsters, qui se sont transformés en paramilitaires  au service d'intérêts particuliers, qui terrorisent la population de Port-au-Prince, 

La définition de guerrilla urbaine c'est : un groupe ( plutôt de gauche ) qui est en lutte contre le gouvernement Le mouvement  des gilets jaunes en France s'apparentait à cette définition dans la mesure où il contestait des mesures prises par le gouvernement. Et généralement les guérillas urbaines prennent pour cibles les institutions représentatives du pouvoir étatique contre lequel elles s'érigent.

On se demande en quoi des groupes d'individus  sans idéologie autre que  de se faire du fric en pratiquant vols et kidnappings, sans autre intention que de terroriser la population et d'assouvir leurs instincts primaires et sexuels en violant femmes, jeunes gens, enfants pourraient être des guerrillos.

Où avez-vous vu des guerrillos exhibés leurs dents, leurs chaînes en or, leurs dollars ?

Et puis, loin d'être en guerre contre l'État,  la majorité des bandits en chef ont déclaré qu'ils avaient sous MARTELLY, sous JOVENEL et actuellement sous ARIEL des échanges avec les représentants de l'État - rappelez vous de JOUTHE vantant ses relations avec IZO . Ce qui est totalement contraire aux pratiques des guerrillos qui considèrent l'État comme leur ennemi, et pas leur copain.

La  Ministre ignore-t-elle vraiment la définition de guérillas urbaines ? Ou bien en change t-elle le sens  délibérément,  question de préparer l'opinion à considérer ces criminels comme des " révolutionnaires " dans l'objectif de préparer une amnistie comme cela a été fait sous l'égide de l'ONU  dans certains pays d'Afrique (Sierra Leone,  Liberia) où de véritables tortionnaires sont devenus des parlementaires

La dame est écrivaine  de métier et devrait savoir que les mots ont un sens.

"Quand les mots perdent leur sens, les peuples perdent leur liberté" Confucius 500 av JC

Comme il fallait s'y attendre,  Yvener  ne l'a pas corrigé,  soit parce que comme il l'a annoncé il  est l'ami de cette femme et de son époux, soit parce que lui-même ignore la définition du terme " guérillas urbaines".

Vous connaissez les limites des journalistes haïtiens,- notamment ceux qui se présentent comme des professionnels  et qui ont la prétention, sans rire,  de fournir des informations fiables ( Genre GPPC dans le déroulement de l'assassinat de JOVENEL, le type pouvait raconter le déroulement des événements comme s'il  avait été présent au moment du crime) - .

Lesquels journalistes, de ce fait,  aident très peu la population - et même l'embrouillent, l'éloignent de toute rationalité, lui fait perdre la tête par l'usage de diversions et rétentions de l'information  - à clarifier les faits et à  avoir une meilleure compréhension de leurs réalités.

Par ailleurs la dame a avancé une notion fantaisiste : "le temps de l'État"- un élément de langage,   que je ne sais quel conseiller lui aura  soufflé,  dans lequel elle se réfugie afin de légitimer son inaction  en tant que ministre de la Justice dans un certain nombre d'affaires.

La dame ne comprend pas que le temps des citoyens persécutés, kidnappés, tués, violés est celui de l'urgence.  Elle nous bassine avec ses fables de respect des règles de l'administration, alors  même que l'administration qu'elle sert ne répond à aucun règlement si ce n'est celui de la CI qui a imposé ARIEL comme Premier ministre.

Bref, je reste toujours consternée - même après dix années d'observation des  moeurs  des Woz/rakèt - par leur cynisme,   leur habilité à "bananer" les gens et leur tranquille assurance devant leur irresponsabilités, leurs vols, leurs incompétences, leurs mensonges en dignes héritiers des sadomasochistes macouto/militaro/duvaliérstes.

Comprenez bien que je ne dis pas que dame Prophète-Milcé serait une mauvaise personne. Elle est le produit d'une culture. 

Dame Prophète-Milcé fait partie des 150 intellos qui se sont placés sous le parapluie du commerçant haïtien-libanais APAID,  de l'ex-patron de RSF, MÉNARD, actuel maire d'extrême-droite pour saboter la commémoration des 200 ans d'indépendance du pays. Que peut-on attendre de quelqu'un qui, en 2004, avait une position aussi puérile,  intéressée,  dépourvue de compréhension des enjeux de la géo-politique  internationale et sans respect pour l'histoire de son pays ? 

Elle est comme tous ceux qui s'affichent comme membres de l'élite,   et comme  YVENER d'ailleurs qui faisait la promotion de Mac Donald du genre : nous serons civilisés quand nous introduirons de la mal bouffe dans notre pays, le produit d'une culture totalement habitée par les survivances de l'esclavage pour qui le paraître ( les mensonges, la loi du maître) prédomine l'être. Une sous-culture, une culture des "inférieurs" désirant accéder au monde des "supérieurs" qui utilise le sadomasochisme pour y parvenir.   

Les bandits  de même que le " journaliste " BOB  C.  exhibant  sur CARAÏBES  ses breloques, comme le sénateur G Delva -ces fameuses bottes Vuitton,-  comme même un MORVAN  ses flacons de parfum, - même si je respecte son engagement-  ont bien compris le nannan, le "core"  de cette culture - d'autant plus qu'ils en ont été des victimes- et ont décidé d'en faire leur choux gras en exploitant les masses pour s'enrichir - suivant l'exemple de  ceux , les Apaid,  Martelly,  Lamothe, Laleau,  Stéphanie Balmir Villedrouin, les frères Mayard-Paul,  Lubérice,  Doré, Jovenel, R. Célestin, J. Pierre-Louis  et consorts dont les parlementaires et juges tèt kale  qui ont dilapidé les 4 milliards de $ Us pour se payer qui un hôtel, qui un restaurant, qui une maison au bord de la mer, qui des immeubles et des terres, qui des maisons à l'étranger, qui des comptes en banque dans les paradis fiscaux.

L'État et les bandits se comportant comme des marassas,  parler de guerrilla urbaine est un mensonge  Mme l'autrice- autiste ?

 

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents