... le soutien de l'armée était très important pour son gouvernement et son éventuelle réélection.
Dans toute l'Amérique du sud, les armées nationales représentent des menaces permanentes de coups d'État. C'est comme une épée de Damocles que tout président élu démocratiquement a sur sa tête. Et oriente ( désoriente? ) la politique de l'Exécutif en fonction de certains intérêts.
Au Salvador, tel que vous le voyez là, si l'armée financée -disons par exemple par la mafia - décide de fair un coup d'État et de jeter BUKELE, rien ne pourra le protéger. Ce qui fait que ces présidents sont souvent obligés de fermer les yeux sur la corruption au sein des hauts gradés de l'armée et de faire en sorte qu'ils jouissent de privilèges parfois exorbitants. Une manière de les "acheter".
C'est ce pourquoi le Costa-Rica a aboli son armée en 1948.
Pour son président Luis Guillermo Solís, «ne pas avoir d'armée est une source de paix et de tranquillité». Contrairement à l’Europe où, ajoute-t-il, «l’armée est associée à la défense de l’Etat, à l’essence même de la Nation mais dans beaucoup de pays d’Amérique latine, l’armée est associée au terrorisme d’Etat, à la destruction de la démocratie, à la perversion des institutions.»
«Supprimer l’institution militaire répondait à une nécessité politique. L’armée était divisée, l’éliminer permettait d’éviter tout risque de renversement du pouvoir, explique Daniel Matul, professeur de sciences politiques à l’université du Costa Rica.
Le 1er décembre au Costa Rica, c’est jour de fête nationale, mais sans défilé militaire. Car cette nation de 5 millions d'habitants, située entre le Nicaragua et Panama, a aboli son armée en 1948. Le président de l'époque, José Figueres Ferrer, surnommé Don Pepe, signa le décret de loi et en profita pour faire don de la caserne à l'université du pays . Cette dernière décidera par la suite de tranformer le bâtiment en musée national.
Le Costa Rica a pu ainsi réaffecter son budget militaire à l’ensemble de ses universités et à ses trois principaux hôpitaux, selon la Fondation Arias. En à peine une décennie, l’espérance de vie a décollé, le taux de mortalité a chuté et l’éducation a fait un bon en avant. Le pays présente aujourd'hui un taux d’alphabétisation proche de 100% et s’appuie sur une sécurité sociale relativement efficace.
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