... ministre des Aff. étrangères des USA est bien plus pernicieux pour ce qu'ils appellent maintenant le sud global- entendre tous les pays non oksidanto- à savoir l'Ouest contre le reste comme énoncé par Pacal Boniface." Ce "reste" représentant la majorité des peuples du monde - les non-Blancs.
Ce "reste" devrait vous rappeler le " ti rest pou pèp la" de Jovenel, peuple représentant la majorité de la population haïtienne que jusqu'à présent je n'arrive pas à comprendre comment ce mépris est interprété dans les media comme une parole pro-peuple.
J'entends ABNER GELIN qui n'a cesse d'enfoncer le clou de la démocratie US, championne des droits de l'homme dans le monde, seul garant de la lutte contre l'oppression dans le cerveau de ses abonnés. Il y a un moment ouille serait bon d'arrêter ce jeu macabre consistant à considérer le pays- USA- responsable de coups d'2tat, de déstabilisation de régimes, de guerres comme un "papa bon kè"
DUVALIER F. n'a jamais été qu'un vile serviteur des USA, qui lui ont permis d'arriver au pouvoir et de le garder en échange d'un abêtissement général de la population considérée comme inférieure( fascisme mystique) et un enrichissement illicite de sa cour- dont aujourd'hui le pays subit les conséquences -aussi violentes qu'un tremblement de terre.
Comme je l'ai dit M.A.Gelin a tous les droits de défendre bec et ongles la politique de son pays d'adoption avec lequel il partage la même idéologie. Chacun ayant le droit d'avoir et d'exprimer ses idées.
Mais quand les idées d'Abner sont confrontées au livre d'Edouard Galeano '" Les veines ouvertes de l'Amérique latine" qui s'appuie sur des faits historiques, quand ses "vérités" sont démenties par le témoignage d'un militaire aguerri, pur produit au service des USA ...
"Je ne traduis pas le texte du général Smedley Butler, le soldat le plus décoré des USA qui a écrit ce livre fort connu qui s'intitule en français : La guerre est un racket. Cet extrait, le plus emblématique et diffusé, est celui dans lequel il déclare avoir été un mille fois plus grand gangster qu'Al Capone, parce qu'alors qu'Al Capone n'exerçait son racket que dans trois régions, lui avait opéré sur trois continents.
GENERAL Smedley D. BUTLER:
“I spent 33 years and four months in active military service and during that period I spent most of my time as a high class muscle man for Big Business, for Wall Street and the bankers. In short, I was a racketeer, a gangster for capitalism. I helped make Mexico and especially Tampico safe for American oil interests in 1914. I helped make Haiti and Cuba a decent place for the National City Bank boys to collect revenues in. I helped in the raping of half a dozen Central American republics for the benefit of Wall Street. I helped purify Nicaragua for the International Banking House of Brown Brothers in 1902-1912. I brought light to the Dominican Republic for the American sugar interests in 1916. I helped make Honduras right for the American fruit companies in 1903. In China in 1927 I helped see to it that Standard Oil went on its way unmolested. Looking back on it, I might have given Al Capone a few hints. The best he could do was to operate his racket in three districts. I operated on three continents.”
...Et que M. A. Gélin les ignore, prétendant en savoir plus que le Général Smedley Butler sur la politique menée par son propre pays. Il y a là un grave problème qui n'est pas seulement de dissonance cognitive mais qui est l'expression d'une volonté de réécriture de l'histoire. Á savoir que les populations autochtones du nouveau continent auraient été génocidés parce qu'elles le voulaient, que les Africains ont été déportés parce qu'ils le voulaient.
C'est en Oksidan, aux USA, Canada et en Europe le message propagé par les "suprémacistes blancs". De sorte que quand il l'applique Haïti, M. A. GÉLIN se trouve confortable dans une négation du rapport de force défavorable entre le pays nouvellement indépendant, les sanctions, la "rançon" de l'esclavage, pour dénier ce rapport de force et déclarer " à qui veut l'entendre" que les Haïtiens seraient seuls responsables de la politique menée par leurs élites contraintes, menacées à tout instant d'opérations militaires, de chantage.
On dirait que M. A. GELIN n'a aucune idée du contexte géopolitique dans lequel Haïti a pris son indépendance et qu'il l se complait à présenter un tableau "rose" qui n'a rien à voir avec 1804 où l'esclavage régnait dans le nouveau monde et qui faisait d'Haïti la "bête noire" qui menaçait l'ordre esclavagiste et les profits dont les Okidanto en tiraient.
Bref, j'ai conseillé à M. A. Gelin de se cantonner dans son domaine d'expertise- les finances qu'il dit connaître- et de travailler à informer les Haïtiens de la diaspora sur les moyens d'améliorer leurs capitaux. Et, , comme il le fait bien, de les mettre en garde contre les escrocs qui fleurissent dans la diaspora de même qu'en Haïti qui prennent pour cible les plus défavorisés et les moins informés.
Mais il n'y a rien à faire. M.A Gelin veut persuader les Haïtiens qu'ils sont des moins que rien et que M. Le Blan est plus que rien.
De sorte que M. A. Gelin au lieu de dire aux Haïtiens, regardez d'où vous venez, regardez les obstacles auxquels vous avez été confrontés, regardez ce que vous avez accompli et pensez au chemin que vous devez emprunter, leur dit tout bonnement vous êtes des merdes qui n'avez rien fait depuis 1804. - c'est la méchante propagande qui circule dans tous les réseaux sociaux depuis le sabotage de la commémoration des 200 ans d'indépendance et le plasaj par le couple des Clinton de l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés au pouvoir. Ça a pour nom : guerre psychologique consistant à intérioriser l'infériorité pour mieux dominer.
Ceci dit, à mon avis, même en prenant en compte de l'idéologie capitaliste pro-impérialiste, pro US, de M. A. GELIN, il me semble que l'histoire d'Haïti qu'il connaît est marquée par la narration faite par son milieu protestant. Entretenir la haine de soi sous prétexte qu'on dirait la vérité qui dérange, fabrique indirectement les gangs qui en attaquant leurs concitoyens, leurs voisins, leurs familles, expriment cette haine de soi.
Aussi comme il est anglophone, je lui recommande de lire le livre de M. GARRIGUS qui lui permettra de comprendre qu'un peuple sans mémoire est un peuple sans âme, sans dignité, sans avenir. L'histoire c'est pas fait pour des chiens- bien que je n'aie rien contre les chiens- simplement ils ne savent pas lire.
/image%2F1034110%2F20230914%2Fob_fee38b_61nuufxi4hl-sl1360.jpg)
Commenter cet article