... changement de système et changement de paradigme.
Par exemple c'est un changement de paradigme, c.à.d; la façon d'éduquer les enfants d'Haïti à la maison comme à l'école qui permettra que cette scène d'une jeune fille sauvagement battue par une sorte de macoute qui se dit professeur ne puisse se passer.
Or sans changement de paradigme, vous trouverez toujours des personnes qui vanteront l'usage de la rigwaz, le kokomakak, comme M. T.Thélus qui fait la promotion de ce mode d'éducation à la chef de section dans ses émissions, parce que c'est de la manière dont il a été élevé et qu'il reproduit ce qu'il a vécu.
Une réalité qui semble partagée par un bon nombre de parents haïtiens, mais comme nous n'avons ni statistiques, ni enquêtes sur lesquels s'appuyer nous ne pouvons pas savoir quel serait le nombre même approximatif d'enfants à travers le pays victimes de mauvais traitements dans leur famille et dans les établissements scolaires.
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Logan ABASSI, à l'époque photographe de la Minustha
C'est le même problème qui se pose avec la pédophilie. Vous savez comment j'ai lutté contre ce photographe de la MINUSTHA , dénommé Abassi qui a profité de son poste à l'ONU pour diffuser pendant des années en toute impunité- malgré mes signalements à l'institution- des photos d'enfants haïtiens nus sur le net. Le type avait entrepris de faire un véritable catalogue sur le net pour pédophiles.
De même j'ai publié la vidéo d'une rapporteuse chargée d'enquêter sur la pédocriminalité en Haïti qui a noté l'existence d'un bordel où étaient (sont ?) vendus des enfants à partir de l'âge de 4 ans. Ce rapport et la société civile haïtienne - le ventre mou et vague de la classe moyenne- et les dirigeants s'en sont désintéressés.
On m'a fait comprendre que c'était chose courante en Haïti. Que depuis sous DUVALIER J-CL, lors du boom touristique - avant l'arrivée du sida- des enfants étaient vendus aux étrangers de passage.
On m'a laissé entendre que puisque dans le rapport il était dit que ce bordel d'enfants était fréquenté par du personnel de la Minustha et des Haïtiens, il pourrait s'agir de personnages importants et que donc rien ne bougera.
Maintenant que s'annonce l'arrivée d'une soldatesque étrangère, est-ce que les enfants d'Haïti seront encore une fois abandonnés à des proxénètes- qui sont parfois leurs propres parents- pour être vendus aux soldats ? Seront-ils abandonnés à aller monnayer sexe contre nourriture, une pratique qu'on sait répandue parmi les soldats de l'ONU ?
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Pédocriminalité en ligne : la policière Véronique Béchu lance l'alerte
Véronique Béchu, commandante de police, cheffe du pôle Stratégie de l'office des mineurs et auteur de "Derrière l'écran : combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne" (Stock), éta...
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