... s'intitule SEPTEMBRE 2024 : LA RENTRÉE LITTÉRAIRE DES ÉCRIVAINS ANTILLAIS ET GUYANAIS dans son introduction rend compte avec humour de la place marginale occupée par de l'écrit dans nos pays.
"A la vérité, au pays de Césaire-Zobel-Fanon-Glissant, à celui de Schwartz-Bart-Poullet-Pineau-Rippon et à celui de Parépou-Damas-Stephenson, il n'y a pas à proprement parler de rentrée littéraire à chaque mois de septembre.
Qu'ils soient édités localement ou sur les bords de la Seine, voire pour certains au Québec, nos auteurs ne font pas grand tapage comme c'est le cas des musiciens/chanteurs et des sportifs. Ni ne soulèvent d'émoi, cela quelle que soit la qualité de leurs ouvrages. Le vieux dicton selon lequel Neg pa ka li est plus que jamais d'actualité et nul n'y peut rien.
Cependant, bon an mal an, nos auteurs persévèrent dans leur art, souffrant pour certains de la réception plutôt confidentielle de leurs ouvrages. D'autres, beaucoup plus rares, ont la chance de trouver un public hexagonal et même francophone quand ils sont édités par quelque grosse maison d'édition parisienne. Enfin, la situation politique et nos sociale de nos pays est trop surchauffée ces temps-ci pour qu'on prête grande attention aux livres publiés récemment.
Nous avons donc choisi d'en présenter quelques-uns en nous contentant de reprendre ce qu'en disent les éditeurs de chacun..."
" Nèg pa ka li". Le constat tombe sans ambages.Nénamoins, il n'empêche pas les fondateurs de FONDAS KEYOL d'écrire. Et les écrivains aussi.
Septembre 2024 : la rentrée littéraire des écrivains antillais et guyanais
A la vérité, au pays de Césaire-Zobel-Fanon-Glissant, à celui de Schwartz-Bart-Poullet-Pineau-Rippon et à celui de Parépou-Damas-Stephenson, il n'y a pas à proprement parler de rentrée litt...
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