... ceux qui avaient décidé de faire face aux adversités et qui n'ont pas pu mener leur combat jusqu'au bout du fait des rapports de force, de la trahison d'éléments issus de leur propre milieu comme dans le cas de Charlemagne Péralte, ou de serviteurs de la CI/USA comme des Toto Constant, Stanley Lucas, Guy Philippe, Martelly/Lamothe, la bande des personnes issues de la classe moyenne, des étudiants, ceux que j'appelle les "gwantimoun" , de grands enfants tels que les Blancs les désignent souvent, vivant dans le moment présent et dans l'incapacité de se projeter dans le futur et de mesurer l'impact de leurs manoeuvres à long terme sur leur pays.
Le roi Christophe qui s'est suicidé était un visionnaire qui s'est retrouvé face à ces " gwantimoun" et à leur refus de penser au bien commun. Réactions qui vu l'époque étaient compréhensibles. Les gens sortaient de l'esclavage et d'une guerre épuisante, la majorité d'entre eux était analphabète et ce à quoi ils aspiraient étaient enfin d'avoir la possibilité de se la couler douce et non pas de se retrouver sous un gouvernement qui faisait de la discipline, de l'éducation, de l'innovation ses valeurs.
État des lieux qui diffère de celui de 2003/2004 où existait un groupe relativement important de gens formés, les zen-telektyel, qui avaient, en principe, l'opportunité de s'informer et de réfléchir avant de se lancer dans une croisade visant à déstabiliser le pays au moment même où il devait commémorer ses 200 ans d'indépendance. Une opération représentant symboliquement le fait de cracher( à la E. ZENNY) au visage des héros de l'indépendance. Une génuflexion devant les ex-puissances esclavagistes. La France ne doit rien à Haïti.( Gérard Latortue). Nous sommes à 95% les coupables M. Soukar).
Donc voici parmi les livres à lire une biographie du roi Christophe, écrite malheureusement en anglais, sinon j'aurais proposé à la team de Roudy Sanon de lui offrir le bouquin afin qu'il arrête de répéter des lieux communs basés sur la narrative des Occidentaux.
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Il y a une quantité de gens, des Haïtiens et des étrangers, qui ont pour objet d'études Haïti. Pas seulement pour rétablir la vérité des faits, mais aussi pour donner en exemple aux pays dits du sud global, les problèmes confrontés par un pays dans une dynamique de souveraineté nationale et de développement pour pallier aux enjeux du futur.
Haïti est peut-être un laboratoire pour les pays qui ont pour objectif de soumettre les peuples non-Blancs du monde.
Mais d'un autre côté Haïti représente un laboratoire de résistance pour ces peuples. Et ceci les intellectuels engagés de tous les pays d' À'AM. du Sud, de la Caraïbe, d'Afrique et d'Asie le savent. À mon grand regret, je dois dire que ces intellectuels des pays du Sud et même ceux de l'Occident( dont les Haïtiens vivant dans ces pays) ont une connaissance plus riche et documentée que ceux d'Haïti dans la mesure où ils ont la possibilité de faire des recherches dans les bibliothèques des anciens pays esclavagistes et qu'il s'agit d'académicien dont les méthodes et approches sont plus rigoureuses.
Imaginons, ce que cela pourrait produire comme effets positifs, si un M. comme Jean-Charles Moïse,se présentant comme le "lidè" des gens du Nord, avait connaissance de l'histoire de Henry Christophe, premier et unique roi d'Haïti. Mais, voyez-vous M. Jean-Charles Moïse se dit "pitit Dessalines", ignorant totalement le poids de la figure de Christophe dans la politique de sa région. Sans aucun doute il n'aurait pas eu l'idée de faire le "macaque" en se juchant sur les épaules de ses fanatiques, parce que franchement ça, ce n'était pas le style du roi Christophe.
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