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Ca y est, je l'ai retrouvée !
Elle date du tournage de mon film "Le Romancero"
Ca fait un moment que je la cherchais
Parce que j'en avais assez, d'entendre, de lire la ville de "Marchand Dessalines"
Y'avait beau leur rappeler que "Marchand" était le nom du colon de la zone
que la ville portait le nom de "Dessalines " tout court,
les plus nationalistes -vous voyez le genre de nationalistes dont je parle- répétaient avec un sans gêne exemplaire de l'absence de sens politique et éthique de cette caste "Marchand, par çi Marchand par là."
La même caste frappée d'alzeihmer jacquotte à l'envie des "la perle des Antilles" à tire larigo,
comme si à ce "bon temps" de l'esclavage, ils avaient droit à l'existence.
Les mêmes encore qui chialent leur nostalgie "du bon docteur" et de son bébé, dans leurs livres et leurs articles,
comme si de ce temps-là, la population haïtienne était alphabétisée, avait droit aux soins de santé, à la justice, mangeait à sa faim,
et comme si cette population ne se jetait pas dans des "kanntè" ou dans des avions pour aller chercher la vie ailleurs, fuir les macoutes, les militaires, les grandons, les chefs de section, les juges de paix toute une bande de vampires qui lui suçaient (le sucent ?) son sang au propre avec la bande à Cambronne vendeuse de sang et au figuré.
Elle date du tournage de mon film "Le Romancero"
Ca fait un moment que je la cherchais
Parce que j'en avais assez, d'entendre, de lire la ville de "Marchand Dessalines"
Y'avait beau leur rappeler que "Marchand" était le nom du colon de la zone
que la ville portait le nom de "Dessalines " tout court,
les plus nationalistes -vous voyez le genre de nationalistes dont je parle- répétaient avec un sans gêne exemplaire de l'absence de sens politique et éthique de cette caste "Marchand, par çi Marchand par là."
Parce que de plus, bien plus souvent que rarement, "ces gens là zappent le nom de Dessalines.
La même caste frappée d'alzeihmer jacquotte à l'envie des "la perle des Antilles" à tire larigo,
comme si à ce "bon temps" de l'esclavage, ils avaient droit à l'existence.
Les mêmes encore qui chialent leur nostalgie "du bon docteur" et de son bébé, dans leurs livres et leurs articles,
comme si de ce temps-là, la population haïtienne était alphabétisée, avait droit aux soins de santé, à la justice, mangeait à sa faim,
et comme si cette population ne se jetait pas dans des "kanntè" ou dans des avions pour aller chercher la vie ailleurs, fuir les macoutes, les militaires, les grandons, les chefs de section, les juges de paix toute une bande de vampires qui lui suçaient (le sucent ?) son sang au propre avec la bande à Cambronne vendeuse de sang et au figuré.
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