Pete Pattisson
Des travailleurs népalais se rendent au Qatar pour trouver un moyen de sortir de la misère. Au lieu de cela, beaucoup se retrouvent piégés dans des journées et nuits de 12 heures, dans les camps surpeuplés et sales. Certains ne rentrent pas vivants chez eux.
Au sein de l'agitation fébrile de l'aéroport de Katmandou, on peut assister à l'une des images les plus amères de la mondialisation. À la porte d'embarquement, des parents pleins d'espoir font des adieux larmoyants à leurs fils couverts de guirlandes qui s'en vont rejoindre les centaines de milliers de Népalais qui se rendent à l'étranger pour le travail. À l'autre bout du terminal, parmi le flux de passagers qui débarquent, des cercueils des travailleurs migrants portés sur des chariots à bagages sont remis à leurs familles. Certains parents restent stoïques, d'autres sanglotent en se tordant par terre. En moyenne, trois ou quatre corps arrivent ainsi chaque jour. Ce sont les grands perdants de la violence et exploitation scandaleuse exercée sur ceux qui sont parmi les plus pauvres et et les plus déshérités de la planète : les travailleurs népalais qui partent chaque année pour le Moyen-Orient. Ganesh Bishwakarma était l'un entre deux. Pour Ganesh, le Qatar était une oasis dans le désert, une terre (...) Lire la suite »
Les infos dans la presse sur "l'esclavage" au Qatar pour cause de Coupe du monde du foot sont légion.link
Les Népalais, pauvres Népalais aussi pauvres et négligés que les Haïtiens, qui ont apporté le choléra en Haïti, parce que l'Onu n'avait pas demandé de test aux médecins chargés de la visite médicale des recrus- meurent d'épuisement et de mauvais traitements au Qatar.
Rappelez-vous que le " directeur d'opinion " et hôtelier de Camp-Perrin qui "opérationne" sur Vision 2000, la radio de Boulos (qui a été financée en partie par l'USAID), avait recommandé aux Haïtiens d'aller chercher du travail au Qatar.
Un truc dingue. Du style "Haïtiens après Cuba, la RD, les Bahamas, les Antilles françaises, allez-vous faire esclaves au Qatar !"
Je me souviens que face à sa description du Qatar comme le paradis sur terre- après avoir visionné un documentaire à la télé-"aussi simple que ça ", (une de ses expressions fourre-tout favorites) une dame avait appelé à la radio pour demander comment se rendre là bas.
La pauvre ! Le "directeur d'opinion " était dans l'incapacité de lui dire la nature du régime politique du Qatar.Il avait parlé d'une République.
Je profite de l'occasion pour dénoncer avec force la campagne que mène ce "directeur d'opinion" et hôtelier (soit dit en passant, un mélange de professions bizarroïde) en faveur de l'implantation de compteurs privés pour la distribution d'électricité.
C'est totalement une nouvelle imbécilité des promoteurs de la dite "Nouvelle Haïti"
Ce Monsieur, de même que dans le cas du Qatar, ne sait absolument pas de quoi il parle. De même que dans le cas du Qatar, il procède par impressions à partir, dit-il, de ce qu'il a vu en Afrique.
Est-ce, que ce Monsieur connait les problèmes d'énergie en Afrique ? Est-ce qu'il sait que la majeure partie des populations africaines est privée d'électricité pour "la simple raison" que 1- il est important de laisser stagner les populations dans le"faire noir", dans tous les sens de l'expression.
Et que de 2, les compagnies privées ont tout intérêt, comme dans le cas de l'eau, à faire cracher au bassinet les plus pauvres qui ne peuvent se payer le luxe de l'achat d'une génératrice.
Car, comme disait Coluche, les pauvres sont pauvres mais ils ont l'avantage d'être nombreux. Ce qu'a bien compris Digicel.
Qu'est- ce qu'on était en droit d'attendre d'un "directeur d'opinion" qui fait de la pub à longueur d'émission pour une "nouvelle Haïti ( et pour son hôtel également) face au problème d'électricité en Haïti ?
Parc éolien en RD.
Tout simplement qu'il développe l'idée des nouvelles énergies. Eoliennes, parcs solaires et énergies marées motrices. Ce qui se fait d'ailleurs actuellement en RD. Ils ne sont pas des insensés les Dominicains.link
Vous avez vu la mer à Jérémie ? Vous imaginez l'énergie qu'il serait possible de produire ?
Vous avez vu le soleil partout en Haïti ?
Vous avez-vu le vent , ne serait-ce que dans des coins comme Etang-Rey, au-dessus de Miragoane ?
Quelques éoliennes plantées dans la montagne suffiraient pour fournir l'électricité à toute la zone.
Ca devrait être ça la "nouvelle Haïti", l'innovation, la recherche de solutions qui servent à l'ensemble de la population, une vision du futur mais non pas des petits arrangements entre coquins qui favorisent les copains.
La formation d'une pléiade d'ingénieurs et d'entrepreneurs en énergies nouvelles, voici ce que l'on attend de la "nouvelle Haïti" de ces Messieurs journalistes-entrepreneurs (une nouvelle vision du journalsime ?)de Vision 2000.
Et non des recettes dégeulasses, des espèces de pansements plus infectés que la plaie elle-même qui vont rajouter de l'infection sur l'infection, des inégalités aux inégalités.
Franchement, quand j'entends sur quel ton péremptoire ces mecs diffusent sur leur radio des données qu'ils ne maitrisent pas, leur totale immaturité et la facilité avec laquelle ils adoptent toute idée dans l'air comme un dogme sans en questionner les tenants et aboutissants, ça me fait mal au coeur pour la jeunesse d'Haïti.
Ca me désespère pour tous ces jeunes intelligents, avides de savoir, pleins de bonne volonté qui ont la capacité de faire bouger les choses en Haïti, que des "intellectuels bien pensants", que ces malheureux considèrent comme des guides, orientent vers des culs-de-sac, des solutions stupides dont les conséquences ne peuvent être que préjudiciables à la nation haïtienne.
Cette jeunesse est vraiment mal barrée link avec pour pilotes des mecs qui n'ont aucune idée de la navigation d'un bateau .link
Il faut comprendre que je ne leur jette pas la pierre, je comprends d'où ils viennent, où, par qui ils ont été formés (comme l'ensemble des élites haïtiennes) et que cet apprentissage mal foutu, ce formatage à base de "jaquot répète" et de bondieuserie à toutes les sauces, n'est pas différent dans le fond de celui que l'on trouve ici -mondialisation oblige- même si la forme en Haïti est plus disons... tropicale.
C'est "aussi simple que ça", profondément triste, bête et moche cette histoire de compteurs prépayés d'électricité, un programme style FMI pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres.
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