Caricature d'un Tèt Kale européen, mais néanmoins tout rose également.
J'écrivais ce texte le Samedi 24 septembre 2011. C'était avant que les Tèt Kale ne recouvrent tout Haïti d'un hideux voile rose. A l'époque, j'aimais bien utiliser la couleur rose. Maintenant, rien que de la voir, ça me fait le même effet que quand je vois ces les macouto/duvaliéristes habillés tout de rouge et noir pour montrer leur affiliation à leur gourou Duvalier François. Maintenant le rose, même chez ma petite fille, ça me révulse. Non Azumi, pas de robe rose, ni de serre-tête rose, niet, niet pas de rose avec moi. Dans ce texte de 2011, j'écrivais" D'ailleurs, ces juges auraient trop peur d'être "volatilisés", "disparus", foudroyés par une crise cardiaque...Tout le monde connaît les méthodes des grenn-nanbounda et des macouto/militaro/duvaliéristes..." Et que s'est -t-il passé en 2013 avec le juge Joseph ?
LE TEXTE
Je lisais cet article Rue 89. Equateur Correa déclare la guerre à la presse de droite
sur la bataille de Correa contre les médias dominants qui appartiennent aux
hommes d'affaires réactionnaires, pro-putschistes, adeptes du désordre
qui autorise les pires crapuleries.
Comme en Haïti.
Par contre, en Haïti, les Présidents Aristide ou Préval
contre lesquels la presse dominante s'est acharnée,
-moins contre Préval à partir du moment où il avait autorisé la Minustah
à accomplir ces raids meurtriers contre les pauvres de Cité Soleil-
n'ont jamais osé répliquer, tout simplement en portant l'affaire devant les tribunaux
Tous les deux ont eu peur d'être traités de fascistes
d'être assimilés à la dictature duvaliérieriste où n'existait pas la liberté de la presse.
Ce qui est du domaine du tragi-comique quand on sait que c'est précisément l'extrême droite
qui organisait ces coups pour déstabiliser le régime constitutionnel- au nom de la démocratie.
Encore une fois, ils sont tombés- du moins Aristide- dans le piège tendu par l'extrême droite
qui d'une part, à coups de provocations et de mensonges a voulu les acculer à la faute,
et d'autre part a organisé des "false flags", comme celui de la destruction des émetteurs de Boutilliers
commis par Guy Philippe, imputée aux "chimères" lavalassiennes.
C'est précisément cette absence de culture de la justice en Haïti
qui a permis le retour des morts vivants de l'extrême droite en Haïti.
A l'inverse de ce qui se passe chez le voisin de la RD A la demande d'un lecteur: "un buste mais pas une bibliothèque"
Aujourd'hui, Aristide à partir des déclarations de Guy Philippe
pourrait porter plainte contre diffamation.
Mais il ne le fera pas.
Pour la simple raison que les mêmes juges qui sont incapables de juger Duvalier
qui sont par ailleurs capables de relaxer Chamblain,
ou bien de juger que Boulos, nonobstant le fait qu'il soit de nationalité étatsunienne
peut être sénateur, ces juges-là, étant comme la presse dominante aux mains de l'extrême droite
n'acepteraient jamais de prendre en considération une quelconque plainte d'Aristide.
D'ailleurs, ces juges auraient trop peur d'être "volatilisés", "disparus", foudroyés par une crise cardiaque
ou bien de se suicider sur leur balcon, en short, un livre à la main comme le général brésilien
ou en étant forcés d'ingurgiter de l'acide de batterie.
Tout le monde connaît les méthodes des grenn-nanbounda et des macouto/militaro/duvaliéristes.
C'est une histoire longue, tragique et bien documentée
dont les acteurs et complices se trouvent aujourd'hui au sommet de l'Etat.
Néanmoins, les parents de la personnes tuée
au cours de cette action de sabotage des émetteurs de Boutilliers pourraient porter plainte
devant le tribunal international contre les auteurs de ce crime
qui n'ont aucun scrupule d'en faire l'aveu publiquement.
Tout comme les victimes françaises de l'attentat de Karachi l'ont fait.
L'extrême droite a pu revenir à la tête de l'Etat haïtien
à la faveur de la propagande mensongère des média,
du soutien de la "communauté internationale"
de la complicité des zentellectuels affidés primés/surprimés/comprimés/déprimés
et des coups de force des mercenaires
financés par les commerçants.
C'est exactement le sort funeste que Correa veut éviter à son pays
et à la population de l'Equateur.
Quel est le pays au monde, en 2011, qui voudrait faire le choix comme Haïti
du retour au totalitarisme ?
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