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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Dans le Jamaïca Observer, M. Mullings vante le ministère de la diaspora au moment où Martelly l'abat

Publié par siel sur 3 Juin 2011, 09:43am

Catégories : #AYITI ROSE RAKET

Mezanmi vous souvenez-vous de l' article

du Jamaïca Observer

écrit par un certain M. Mullings

diffusé par le Baron de Bourdon de Grand Renard

et ses accolytes membres du Ganlakouzen

pour justifier

le "kadejak" viol de Martelly sur la diaspora ?link

 

L'article  présenté  par le Granlakouzen

comme une sorte d'appréciation

du gouvernement de la Jamaïque

de la taxation de Martelly,

n'avait rien à voir, primo,

avec le gouvernement jamaïcain

et secundo

ni avec la définition

de la taxe de transfert de Martelly

ni avec la non-méthode adaptée par Martelly

pour la "fourrer" dans la gorge du peuple haïtien

 

 
Ce même M David Mullings

dans un article récent, résumé d'une
réunion  internationale

autour du rôle des diverses diaspora (Afrique, Asie, Caraïbes, Amérique Latine),

vante l'avance d'Haïti

dans ce domaine

pour avoir su créer un ministère de la Diaspora

à la hauteur du rôle joué par cette diaspora

dans l'économie du pays.

 

 

Extrait

VIDEO: Building bridges: Jamaica and its Diaspora

ID: INTERACTIVE DIALOGUE

David Mullings
Most notable was that of the countries with entire ministries dedicated to their Diaspora; only two in the survey, India and Bangladesh, had a larger estimate for their Diaspora populations than Jamaica (Jamaica is estimated to have three million Jamaicans by birth and descent living outside Jamaica). The number of Haitians in attendance at the forum was hard to miss, but that was not surprising because Haiti had established a Ministry of Haitians Living Abroad from 1995 with the aim of encouraging "the participation of Diaspora communities in technical and professional activities to advance Haiti's development efforts."

 

Plus remarquables étaient les pays qui ont des ministères entiers dédiés à leur diaspora; deux seulement  dans l'étude (Inde et Bengladesh) ont une plus grande estimation de la population de leurs diasporas que la Jamaïque

(la population de la diaspora jamaïcaine est estimée à trois millions par naissance ou descendance)

On pouvait difficilement ne pas voir les Haïtiens assistant à ce forum, vu leur nombre.

Mais ce n'est pas surprenant, parce qu'Haïti a créé un Ministère des Haïtiens vivant à l'étranger à partir de 1995 dans l'objectif  d'encourager " la participation des communautés  de la Diaspora dans les activités techniques et professionnelles afin de faire progresser le développement d'Haïti"

"It was also interesting to learn that countries like Mexico and Brazil, with large Diaspora populations, had sub-ministries instead of entirely separate ministries for the Diaspora.
Jamaica has a Joint Select Committee on Diaspora Affairs in Parliament, an idea that also came out of a Jamaica Diaspora Conference and can count itself among a small list of countries with such entities, including China, Poland and The Philippines."

 

Très intéressant aussi d'apprendre que des pays comme le Mexique et le Brésil, qui comprennent  de grandes diasporas ont des sous-ministères, au lieu de ministères entièrement séparés, consacrés à la diaspora.

La Jamaïque possède  dans son Parlement, un Comité sur les Affaires de la Diaspora .

L'idée de créer ce Comité est venu à la suite d'une Conférence de la Diaspora jamaïcaine.

Seul un petit nombre de pays ont des structures similaires, dont la Chine, la Pologne et Les Philippines.
http://www.jamaicaobserver.com/columns/VIDEO--Building-bridges--Jamaica-and-its-Diaspora_8905205


 
Bon. M Mullings en écrivant son article,

n'était sans doute pas au courant

de la suppression

autoritaire

unilatérale,

sans discussions

sans dialogues

sans débats

ni avec les parlementaires

ni avec les associations nombreuses

de la diaspora

de ce Ministère.

Du jamais vu.

 

Ces manières de procéder VOIR Martelly supprime les minstères de la Femme et de la Diaspora

illogiques,

puériles,

irrespectueuses envers les citoyens

sont celles des

des Grenn-nanbounda héritiers de

l'idéologie des 2 Duvalier.

-Il ne faut pas oublier que le père

de cet ultracatholique, Rouzier,

était par ailleurs fidèle serviteur

de la dictature

dont il a été ministre  des Sports.


 Pour ma part, j'ai toujours été surprise

par les amours serré/collé entre

les chrétiens (catho et protestants)

et les dictatures et les criminels.

Il ne faut pas oublier qu'avant

les scandales des prêtres pédophiles

protégés par le Vatican,

le même Vatican avait caché

des criminels nazis.

 

Je n'ai jamais compris

comment quelqu'un de sensé

pouvait faire confiance à

ces tartuffes confits de dévotion

capables d'être complices

et même parfois exécuteurs

de tortures et de crimes

sur des innocents.

 

En Haïti, la hiérarchie catholique (idem pour les protestants et vodouisants)

archevêques et évêques

non seulement soutenait Duvalier

et appuyait ses crimes

mais en plus, certains d'entre

eux que l'on retrouve aujourd'hui

bien en cour, étaient des macoutes

qui n'hésitaient pas à porter

leur arme sous la soutane.

 

C'est cette même hiérarchie macoutisée,

qui aujourd'hui pavoise

et donne  des soit-disant leçons de morale

à Martelly.

Je dis soit-disant

parce que, vu sa participation

aux 2 dictatures

cette hiérarchie catholique

qui n'a jamais fait son mea culpa,

est mal placée, très mal placée

pour appeler à la sagesse.

 

Charité bien ordonnée devrait commencer par soi-même.

Que l'église catholique haïtienne commence par faire

le ménage dans ses rangs

avant de s'occuper de la paille qui est

dans l'oeil du voisin.

 

Sans compter le rôle historique

dans l'esclavage joué par

ces  fervents chrétiens

"amoureux de leur prochain comme d'eux-mêmes" (sic)

 

VOIR extrait :


"L'institution esclavagiste a en effet pour objectif de convertir au christianisme des infidèles ou des païens vivant sous l'empire de Satan : Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits dans la religion catholique... » (art.2). Le christianisme ne développe pas son action, à son corps défendant : il sert l'Etat en proclamant à l'esclave son devoir d'Etat qu'est l'obéissance au maître. Déjà esclaves et captifs sur leur continent, mais idolâtres, les noirs ne peuvent que rendre grâce à la providence pour leur déportation en Amérique. «Leur servitude, écrit le père Dutertre 34 , au XVIIe siècle, est le principe de leur bonheur et leur disgrâce est la cause de leur salut. A quoi, un règlement, de discipline, un siècle plus tard, en 1776, fera écho : «La sûreté publique, l'intérêt des maîtres, le salut de leur âme, sont les motifs qui doivent engager le missionnaire à y travailler [à l'instruction religieuse des nègres] avec d'autant plus de zèle. Inversement, les réunions des esclaves qui tentent un réemploi de leur système religieux africain sont interdites. Elles sont tenues pour des occasions de rébellion. Aussi le maintien de la couverture idéologique de l'esclavage qu'est la conversion forcée apparaît-il comme une obsession chez les administrateurs. Dans l'ensemble, le clergé remplit assez bien son rôle ; il est en effet lui-même possesseur d'esclaves 35 . Bien entendu, certains prêtres, protecteurs des esclaves fugitifs ou trop zélés dans l'instruction religieuse, sont rapidement déportés et rembarqués pour la métropole.

 

 Sources link

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