Rappel, rappel... Sur le métier se mettre cent fois. Haïti n'a que 210 ans, une autre génération consciente, digne et respectueuse est possible. Et pour qu'elle le soit, l'éducation est primordiale. Mais de quelle éducation s'agit-il?
Celle qui permet de "vénérer" une tortionnaire, Pour mémoire.Senateur Edmonde Supplice Beauzile inaugure la bibliothèque Mme Max Adolphe à Mirebalais (Rediff)
de banaliser les crimes les plus odieux Le fils de Mme Hakim Rimpel violée et torturée en 1958 par des duvaliéristes, témoigne
de chanter les louanges d'un dictateur au prétexte d'une fausse relativité à base de "rayi chyen di dan-l blanch", un dicton utilisé largement par les réacs pour justifier l'inexcusable
de trouver "normal" qu'un homme parti d'Haïti en laissant les caisses de l'Etat vides et qui est poursuivi par la justice pour crimescontre l'humanité puisse asssiter comme si de rien n'était, tranquillement, à la commémoration de l'indépendance ? Valet et Numa n'ont pas de problèmes avec la présence de Duvalier et Avril au Te Deum du 1er janvier
Non. Surtout pas.
Il existe d'autres modèles que le mépris , que le sado-masochisme.
Il existe des chemins qui conduisent au respect et à l'honneur qui attendent d'être empruntés par les générations à venir.
Donc cette répétition, ce re-re-re, pour les générations à venir qui auront suivi les conseils donnés ici Conseil aux jeunes . Par Johnny Estor de faire fonctionner leur cerveau et qui auront su divorcer avec l'idéologie
basée sur une infantilisation de la société toute entière, de haut en bas, de long en large, à la recherche d'un "papa" qui l'autoriserait à ne plus penser, à marcher au pas de la pintade, à se soumettre ou à se rebeller, à sastisfaire ses pulsions enfantines à base de tout tout de suite sans penser aux conséquences De l'infantilisme des Gnbistes
21 Mars 2012 Par LaurieFachaux
Ce mercredi, l’Etat uruguayen reconnaîtra sa responsabilité dans au moins un cas de disparition forcée pendant la dictature (1973-1985). Cette reconnaissance –publique– n’émane toutefois pas de la bonne volonté de l’Etat, mais d’une sentence de la CIDH, la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme.
Août 1976, Buenos Aires. María Claudia García Iruretagoyena, citoyenne argentine, est enlevée par des hommes armés, dans le cadre du plan Condor. Alors enceinte de huit mois, elle est emmenée en Uruguay et séquestrée dans les locaux du service d’Intelligence de la Défense. Les militaires la laissent en vie jusqu’à l’accouchement, puis l’assassinent.
Son enfant est donnée à un policier uruguayen. Cette enfant, c’est Macarena Gelman. Cette citoyenne uruguayenne apprend, en 2000, que le poète argentin Juan Gelman qui recherche activement sa petite-fille est son grand-père biologique.
En 2006, Macarana Gelman dépose plainte en Uruguay pour retrouver le corps de sa mère, mais la justice uruguayenne classe le dossier sans suites, comme tant d’autres, en vertu de la loi dite de « caducité ».
Macarena Gelman et son grand-père attaquent alors l’Etat uruguayen devant la CIDH, ils gagnent le 24 février 2011. Dans une sentence historique, la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme déclare l’Etat uruguayen responsable de la « disparition forcée » de la mère de Macarena Gelman. L’Uruguay doit, par ailleurs, verser 513 000 dollars à Macarena Gelman, et reconnaître publiquement sa responsabilité lors d’une cérémonie, qui aura lieu ce mercredi 21 mars.
Le président de l’Uruguay, José Mujica, prononcera un discours devant les députés, sénateurs, Macarena Gelman, et autres victimes de la junte militaire, qui comme lui, ont connu la torture et la privation de liberté.
Le 24 mars 2004, Nestor Kirchner, alors président de la République argentine, avait demandé « pardon au nom de l’Etat » pour tous les crimes commis pendant la dictature. Encore plus symbolique, Kirchner avait alors demandé au chef de l’Armée de décrocher le tableau de Jorge Videla (chef de la junte militaire) du Collège militaire. Un exemple à suivre ?
SOURCES :link
Commenter cet article