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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Duvalier au festival de jazz de Port-au-Prince

Publié par siel sur 10 Mai 2011, 09:40am

Catégories : #REFLEXIONS perso

Baby Doc’ Duvalier enjoys perks of Haiti freedom

 

Nearly four months after his shocking return from exile in France, Jean-Claude “Baby Doc” Duvalier — Haiti’s former president-for-life — says he’s home to stay.

 Deposed Haitian president Jean-Claude Duvalier, center, also known as 'Baby Doc', and his companion Veronique Roy, left, enjoy a musical performance at an upscale restaurant as part of the International Jazz Festival in Port-au-Prince, Haiti, February 19, 2011. Duvalier was charged in January with corruption, theft, and misappropriation of funds related to his rule and must remain in Haiti to face the charges.
Deposed Haitian president Jean-Claude Duvalier, center, also known as 'Baby Doc', and his companion Veronique Roy, left, enjoy a musical performance at an upscale restaurant as part of the International Jazz Festival in Port-au-Prince, Haiti, February 19, 2011. Duvalier was charged in January with corruption, theft, and misappropriation of funds related to his rule and must remain in Haiti to face the charges.
Allison Shelley / For The Miami Herald

They say he came home to die.

But almost four months after his shocking return , Jean-Claude “Baby Doc’’ Duvalier appears to be the epitome of life. His once gaunt frame has filled out. His round-face, robust. And he is standing tall, moving about like a man with a purpose — not an accused criminal possibly facing prison.

A one-time despot driven from his homeland in disgrace, Duvalier, 59, has been acting like a president who left at the pinnacle of his popularity. He’s holding court at tony restaurants, hobnobbing with powerful players and greeting guests at his borrowed home high in the pleasant hills above the congested capital.

“The phone is ringing all of the time and I’m receiving a lot of visitors,’’ Duvalier told The Miami Herald, describing a typical day in the life of Haiti’s former president-for-life.

But as an aging Duvalier enjoys the perks of his new-found celebrity status in this earthquake-ravaged nation, he is igniting outrage and conflicted emotions. Former prisoners recall his repressive regime, demanding justice while others longing for the days of order insist on reconciliation. A former Haiti justice minister advising the government worries that Duvalier may never have his day in court to answer charges of corruption and crimes against humanity during his 15-year rule that ended in 1986. The judge tasked with investigating the charges has yet to issue his report and the longest imprisoned complainant, Claude Rosier, recently died of a heart attack.

Some find the timing of Duvalier’s return to Haiti peculiar. Last week the Swiss government announced it had begun procedures to return $6.7 million in frozen assets claimed by him to the Haitian government, a move some close to Duvalier said he plans to fight in European courts. And in just days, Haiti will inaugurate a new president with strong ties to supporters of his authoritarian regime.

 

Suitedel'articlelink

 

Eh oui, l'homme à l'article de la mort

selon Legranlakouzen,

cet individu

accusé de crimes contre l'humanité

et de vols du Trésor Public

nous  dit qu'il "enjoy" d'être une vedette,

que son téléphone sonne sans arrêt

et que si son ami d'enfance Supplice est coordonateur de M. Martelly

ce n'est pas lui qui l'a envoyé.

Simplement une affaire entre gens du même milieu.

 

Claude Rosier qui avait été emprisonné à Fort-Dimanche

et qui avait porté plainte contre  "le pitit tig se tig"

(l'enfant du tigre est un tigre)

est mort d'une crise cardiaque.


C'est fou le nombre de gens qui meurent d'une crise cardiaque en Haïti

depuis le retour  officiel des sanmanman.

 

Franchement, comme disait cet étranger  à la suite du retour de Duvalier en Haïti:

"Haïtiens,vous méritez qu'on vous mette sous

tutelle pour vous apprendre à discerner le bien du mal

parce que  les notions de valeur paraissent

assez confuses dans vos cerveaux esclavagisés"

 

Pitit tig en papier

d'un pays où les élites sont "sans figure".

Ce qui veut dire sans dignité.

Ailleurs, en RD par exemple, les musiciens auraient tout simplement refusé de jouer.

 

Simplement révoltant.

 

Commenter cet article

S
<br /> <br /> Haiti a de bons exemples en matière d'impunité : les Etats-Unis et la France. George Bush devrait être, en toute ligique, jugé pour ses mensonges et surtout, pour les millions de<br /> victimes de ses guerres, les plaintes n'aboutissent pas et, au final, le président Obama juge que ce serait un précédent négatif que de poursuivre des hommes d'état américains tels que Bush et<br /> Kissinger. En France, les promoteurs du génocide rwandais ont fait l'objet d'auditions devant une commission parlementaire qui a conclu par la constatation que la France aurait<br /> commis certaines regrettables erreurs au Rwanda dans une déclaration finale.<br /> <br /> <br /> Henry Kissinger fait l'objet de poursuites judiciaires en Amérique latine. Lors d'un voyage à Paris en novembre 2007, un juge d'instruction voulait avoir une conversation amicale avec lui à<br /> l'hotel Ritz. Avant que le juge n'arrive Place Vendome, Kissinger avait déguerpi vers les USA dans un avion privé mis à disposition par Gorge Bush. Il n'est pas question que des citoyens<br /> américains répondent de leurs actes devant des tribunaux étrangers. Et d'ailleurs pas non plus devant des tribunaux américains.<br /> <br /> <br /> Remarquez que Madame Clinton n'hésite pas, par contre, à menacer les récalcitrants (Kadhafi, Assad, Gbagbo...) de poursuites devant la CPI...alors même que les Etats-Unis n'ont pas signé la<br /> Convention de Rome...<br /> <br /> <br /> D'ailleurs, les Etats-Unis et la France pourraient exiger et obtenir du gouvernement de Michel Martelly le jugement de JCDuvalier qui n'aurait d'autres ressources que d'obéir. Comme en Amérique<br /> Latine ou les Eatst-Unis ont accepté que des protagonistes soient jugés à " condition que le nom d' aucun citoyen américain ne soit cité ". Un peu comme le procès des cochons créoles en haïti,<br /> qui aurait été supporté, s'il avait eu lieu, par les USA mais uniquement si la partie US de l'acte de corruption, pourtant bénéficiaire économique, ne serait pas impliquée.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci pour vos toujours pertinentes réflexions.<br /> <br /> <br /> <br />

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