2 articles qui montrent l'envers du décor et qui se complètent.
le premier en anglais
resitue l’agression contre la Lybie
dans le contexte historique, politique et économique.
Un vrai cours d'histoire
et non pas un gloubiboulga , comme le "court " de la Madone des Zen
sur la Côte d'Ivoire, bourré d'inexactitudes et de mensonges
auquel, malheureusement, je n'ai pas eu le temps d'apporter
les informations nécessaires au lecteur pour appréhender correctement,
les dessous de l'offensive française
contre la Côte d'Ivoire.
Revenons à la Libye , un des seuls pays africains à contrôler son pétrole
Et à assurer une bonne qualité de vie à sa population,
relative réussite
qui représente un "danger" de contamination
pour l'Occident, qui veut et entend rester maître
des règles du jeu et dominer l'économie
des pays du Sud.
D’autre part, ce que tout un chacun remarque
C’est que la guerre contre la Chine
Passe par des pays où ils ont des investissements : Libye
Evidemment,
Ou bien où ils ont des projets d’investissements :Côte d’Ivoire.
En gros, ces prochaines années, on va voir une montée en puissance
de la recolonisation des pays du Sud par les Occidentaux, sous-prétexte
de protéger les populations.
Mais en réalité pour s’accaparer les ressources de ces pays
et « esclavagiser » leurs populations.
La Chine a la chance d’avoir l’arme nucléaire
Ce que n’ont ni le Brésil, ni le Venezuela, ni l'Argentine, ni la Bolivie
qui sont des cibles pour les Occidentaux
et qui auront intérêt à "marrer leurs reins"
pour éviter de voir détruit par les bombes venant d'Angleterre, des USA
et de l'Europe, tout le travail accompli ces 20 dernières années.
Revenons à Haïti. 2004 avec le boycott de la commémoration
du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti, pointait ce mouvement de recolonisation
pour s'accaparer les ressources des pays du Sud.
Ce que n'ont évidemment pas compris nos zentellectuels puérils,
chasseurs de chimères, décodeurs de discours d'Aristide
et alliés enthousiastes de mercenaires tueurs,
c'est que l'histoire d'Haïti, passée et présente
est intimement liée à celle des pays du Sud, en tant que premier
pays à avoir "défié" les Occidentaux.
Cette corrélation, ils étaient incapables de la voir,
ces grands défenseurs de la démocratie,
trop occupés à régler leurs comptes personnels
et leurs comptes bancaires
pour se donner le temps de réfléchir.
Capitalism's Warplanes: CIA And Al Qaeda Destroy Socialist World's 53rd Highest Living Standard
Posted: 2011/04/25
In last year's 2010 United Nation Human Development Yearly Index of all Nations, Libya is ranked 53rd in the world, well above nine European nations, for example, Russia, which is ranked 65th.
By Jay Janson
24 April, 2011
Countercurrents.org
An imperative more basic than keeping US backed dictators in power and eliminating non-capitalist regimes is at work in Libya and the Middle East. An imperative that has created all wars. It is imperative for private investment financial capital to accumulate, and to accumulate at an ever increasing rate, pushing the wealthy owners of capital into ever new variations of same ancient conspiracy of the rich against the poor
It's like when you watch a magician perform. You might have an idea how the slight of hand was done. But you don't really know for sure. You just know what you saw was a trick.
You have seen revolutionaries before, real and phony. These heavily armed excited hombres don't look and act the part of the aggrieved, and for the most part don't look like the noble people risking their lives in the streets of Cairo, Tunis, Sana'a and Manama.
Thirdly, the really bad guys, the big bad guys - the very powerful imperialist capitalists who revolutionaries must always fight, are incongruously on the side of "Libyan "revolutionaries.'
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La rapine du siècle : l’assaut des « volontaires » sur les fonds souverains libyens
L’objectif de la guerre en Libye n’est pas seulement le pétrole, dont les réserves (estimées à 60 milliards de barils) sont les plus grosses d’Afrique et les coûts d’extraction parmi les plus bas du monde, ni le gaz naturel dont les réserves sont estimées à environ 1.500 milliards de m3. Dans le viseur des « volontaires » de l’opération « Protecteur unifié » il y a aussi les fonds souverains, les capitaux que l’Etat libyen a investi à l’étranger.
Les fonds souverains gérés par la Libyan Investment Authority (LIA) sont estimés à environ 70 milliards de dollars, qui grimpent à plus de 150 si l’on inclut les investissements étrangers de la Banque centrale et d’autres organismes. Et ils pourraient être plus importants encore. Même s’ils sont inférieurs à ceux de l’Arabie saoudite ou du Koweït, les fonds souverains libyens se sont caractérisés par leur croissance rapide. Quand la Lia a été constituée en 2006, elle disposait de 40 milliards de dollars. En cinq années à peine, elle a effectué des investissements dans plus de cent sociétés nord-africaines, asiatiques, européennes, nord-américaines et sud-américaines : holding, banques, immobilier, industrie, compagnies pétrolières et autres.
En Italie les principaux investissements libyens sont ceux effectués dans UniCredit Banca (dont LIA et la Banque centrale libyenne possèdent 7,5%), dans Finmeccanica (2%) et ENI (1%) : ces investissements et d’autres (dont 7,5% au Juventus Football Club) ont une signification plus politique qu’économique (ils se montent à environ 4 milliards de dollars).
La Libye, après que Washington l’ait effacée de sa liste de proscription des « Etats voyous », a essayé de se refaire une place à un niveau international en misant sur la « diplomatie des fonds souverains ». Quand les Etats-Unis et l’Union européenne ont révoqué leur embargo de 2004 et les grandes compagnies pétrolières sont revenues dans le pays, Tripoli a pu disposer d’un surplus commercial d’environ 30 milliards de dollars annuels qu’il a destiné en grande partie aux investissements étrangers. La gestion des fonds souverains a cependant créé un nouveau mécanisme de pouvoir et corruption, aux mains de ministres et hauts fonctionnaires, qui a probablement échappé au contrôle de Kadhafi lui-même : confirmé par le fait qu’en 2009, ce dernier a proposé que les 30 milliards de dividendes pétroliers allassent « directement au peuple libyen ». Ceci a accentué les fractures à l’intérieur du gouvernement libyen.
C’est sur ces fractures que se sont appuyés les cercles dominants étasuniens et européens qui, avant d’attaquer militairement la Libye pour mettre la main sur sa richesse énergétique, se sont appropriés les fonds souverains libyens. Cette opération a été favorisée par le représentant même de la Libyan Investment Authority, Mohamed Layas : comme le révèle un câblogramme exfiltré à travers Wikileaks, le 20 janvier Layas a informé l’ambassadeur étasunien à Tripoli que la LIA avait déposé 32 milliards de dollars dans des banques étasuniennes. Cinq semaines plus tard, le 28 février, le Trésor étasunien les a « gelés ». Selon les déclarations officielles, c’est « la plus grosse somme d’argent jamais bloquée aux Etats-Unis », que Washington garde « en dépôt pour l’avenir de la Libye ». Elle servira en réalité pour une injection de capitaux dans l’économie étasunienne toujours plus endettée. Quelques jours plus tard, l’Union européenne a « gelé » environ 45 milliards d’euros de fonds libyens.
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