C'est le titre d'un des romans de l'écrivain Africain-Américain, Chester Himes.
C'est ce à quoi m'a fait pensé l'article de Roberson Alphonse ici : link
il y a du Plan B, dernier roman de Chester Himes, dans cette hilarante description des événements autour de l'arrestation de l'avocat. il ne faut pas se priver de la lire. Le style vaut bien une nouvelle.
Les Haïtiens peuvent avoir vraimentdu talent quand ils ne jouent pas au "jakorepèt" ou ne s'auto -censurent pas.
J'ai lu également que le gouvernement a sorti une note dans laquelle il qualifie de "dérives sans précédent dans l'histoire haïtienne", l'action, façon "cow boy", de 3 parlementaires qui ont sorti l'avocat du Palais de justice. VOIRlink
Là, je m'insurge en faux. Non, non et non.
Le gouvernement Lamothe/ Martelly fait dans la fausse modestie.
Le tandem Martelly/ Lamothe oublie l'arrivée sur des chapeaux de roue, façon mafia à Chicago de l'époque d'Al Capone, de Mayard-Paul, ex ministre de l'Intérieur sur le tarmac de l'aéroport Toussaint Louverture pour arrêter le député Arnel Bélizaire. Comme si un Ministre se déplaçait en personne poour arrêter une personne, fût-elle un député.
Et le moment de la fameuse gouyade post-élection, exprimant sur scène, l'exultation de l'heureux sélectionné devant le public et son staff ababa, face à une si délicate performance du chef de l'Etat. En vérité, du jamais vu dans les annales présidentielles haïtiennes.
Des "dérives sans précédent dans l'histoire haïtienne" depuis 2011, on pourrait en faire une compilation vidéo au rythme du konpa.
Les parlementaires jusqu'à présent faisaient dans le rara verbal. Deux ans plus tard, ils semblent avoir appris à danser à la cadence lancée par le chef de l'Etat et adoptent le mix groove "gwo ponyèt et rara".
Parce que, au palmares du truc jamais vu, le rara du président dans les rues de Port-au-Prince dans le genre de truc insolite, devrait obtenir le premier prix de la "virée-dérive".
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