Depuis quelques années une partie importante de l’extrême droite des pays francophones s’est lancée sur une nouvelle voie stratégique et électorale : réunir dans un seul courant les branches traditionnelles de la "droite des valeurs" (catholiques ultraconservateurs, nostalgiques royalistes, antisémites de tout bord, etc.) avec les secteurs de la gauche révolutionnaire (les déçus de la gauche traditionnelle, PS, PCF et dans une certaine mesure, le F de G.
Avec aussi, même si cela peut sembler paradoxal, celui de l’immigration. On peut ajouter à cela une politique très audacieuse de dénonciation des actions néo-coloniales en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, etc. et du comportement de l’ État d’Israel dans les territoires occupés de la Palestine.
On ne peut pas nier, si l’on fait abstraction de l’origine idéologique de ces dénonciations, qu’ils ne se trompent pas quand ils s’attaquent à montrer les énormes contradictions dans les discours d’une gauche qui a perdu la boussole à propos des principes et valeurs du communisme, de la solidarité du prolétariat international et qui se rallie, sans complexes, aux intérêts des États-Unis et de ses affidés dans chaque cas concret où elle intervient.
Cette situation est très dangereuse, justement parce que ces nouveaux théoriciens d’extrême-droite sont forts quand il s’agît de reprendre les drapeaux du socialisme que d’autres ont laissé tomber et traîner dans la boue.
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