" Le mal peut tout envahir et ravager le monde entier précisément parce qu’il se propage comme un champignon. Il “défie la pensée”, comme je l’ai dit, parce que la pensée essaie d’atteindre à la profondeur, de toucher aux racines, et du moment qu’elle s’occupe du mal, elle est frustrée parce qu’elle ne trouve rien. C’est là sa “banalité”. Seul le bien a de la profondeur et peut être radical.”
Hannah Arendt, Correspondances croisée. (A Gershom Sholem). Arendt, Les Origines du totalitarisme… Quarto, Gallimard Paris 2002. Page 1358.
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