Monseigneur Narcisse Copé, Grand Inquisiteur de la sarkopropaganda, en remplacement de Dom Bertrand que le Fourbe trouvait trop mou, avait lancé ses agit-prop afin qu’ils occupassent le terrain, par tous les moyens et qu’ils allassent en tous lieux prêcher la vraie foi sarkosienne en crachant leur venin.
Mais, sous l’arrogance de façade, on percevait un très grand désarroi, devant la déculottée historique qui les attendait, dans quatorze mois.
On l’avait vu, à la parution de cette mercuriale, écrite par des diplomates en colère, et qui castiguait le Fourbe
la sarkopropaganda avait bien tenté d’allumer un contre-feu, mais sous la plume, l’encre sentait trop le Guano.
C’est que le sarkocircus du Fourbe n’avait pas rencontré le succès escompté
http://fr.myeurop.info/2011/02/10/sarkozy-sur-tf1-un-show-inconcevable-ailleurs-1403
Et c’avait été un tollé général après la pantalonnade du Fourbe.
Même les participants, pourtant rigoureusement triés sur le volet par Jean-Pierre Pastis pour éliminer tout poseur de questions désagréables, étaient gênés d’avoir été les potiches du décor, et le faisaient savoir.
Le dialogue tant vanté s’était résumé essentiellement à neuf monologues bien rodés, face aux neuf potiches jouant les faire-valoir, et Jean Pierre Pastis qui était là en majordome stylé, la boite à babils vissée à l’oreille, pour servir la sauce, intervenir à la moindre injonction dans l’oreillette, et couper vertement la potiche qui eût osé mettre le Fourbe en difficulté :
D’autant que l’on découvrait l’envers du décor,
Comme avec cette relation d’un gazetier de l’Express, présent dans les coulisses , pourtant fort peu suspect d’être un agent des rouges trotsko-villepino-hugueno-écolo-judeo-anarchistes, et qui avait dévoilé les dessous de la mascarade sarkosienne :
Et ce naïf de Jospin le Roide qui croyait qu’il lui suffisait d’être travailleur, honnête et compétent !
Alors qu’il lui eût fallu étudier la gestuelle, capturer l’autre par le tutoiement imposé, peaufiner la tape sur le ventre, s’extasier devant un marmot morveux, feindre l’émotion dans des poses savamment étudiées, le geste calculé au millimètre, pour exploiter le moindre assassinat bien horrible et sanglant et faire vibrer la tripe, l’affect, l’incontrôlé…
“Je suis responsable de la sécurité des français depuis 2002…” Il nous refait l’histoire… On laisse filer, et puis on reprend, Jean-Pierre. Ah, t’es bon mon JP, bonne relance sur la demande de Sarko. C’est bon, change pas. Ah, quand il dit Monsieur Pernaut, il est peuple, Sarko. Efficace. Il avance la main droite, il développe un argument raisonnable. “Elle vient quand la gauche?” Les deux mains maintenant… Le canal de discussion. Il a pas sorti un adverbe là? Si… Oh non, pas “Le plus honnêtement possible”. Ca fait pipeau… Jamais d’adverbe on avait dit! Main gauche ouverte, c’est bon, il entre dans l’affect. JP, reviens sur la justice. Ca fait trop sécuritaire. Ouah, il est bien choisi le juge, avec sa coiffure de doux dingue. Qui l’a fait? Sur Laëtitia… Il est bon le président. La voix est vraiment le chemin du coeur. “Président de
la République, c’est aussi être un être humain…” Franck Louvrier a bien bossé. C’est ça ! la voix qui se voile, avec un imperceptible temps d’arrêt, comme s’il réprimait virilement un sanglot…excellent ! c’est bon, ça, coco, des torrents de larmes dans les chaumières…Vingt points dans les sondages… “Les français se tournent vers moi…” Il fait ça bien.JP, coupe-le, sinon, on est encore là demain… Non pas les chiffres! On va perdre l’audience. Ouf, il a fait court. Il faut qu’il fasse plus court, il va nous perdre. Un train de sénateur. Il a fait sa dernière répétition au Sénat, non? Il reboucle sur Laëtitia, c’est bon, ça.
…
En somme, tout était un problème d’image : on vendait le Fourbe comme l’on aurait vendu un camembert.
Sitôt nommé à Tunis, pour remplacer le précédent ambassadeur qui ne voyait rien et n’entendait pas grand-chose, le nouveau nommé Boris Boillon s’était aussitôt fait remarquer, en pestant contre les gazetiers de Carthage qui avaient eu l’outrecuidance de ne point lui poser les questions de ses réponses, comme il était de bon ton, en sarkosie.
Mais l’affaire avait fait grand bruit, et le bellâtre avait du platement s’excuser pour avoir confondu les gazetiers tunisiens avec Jean Pierre Pastis ou frère Pujadas, qui servaient si bien la soupe au Fourbe.
Ben sarkosy et sarkoset Boillon
Assurément, le serviteur était à l’image de son maître, et sa morgue toute sarkosienne mêlant arrogance, incompétence et stupidité, le qualifiait pour ce poste.
Du moins, pour les quatorze mois qui lui restaient, avant la grande dératisation…
Mais peut-être le Fourbe pourrait-il l’envoyer à Mexico, pour mieux envenimer les choses…
Car cela ne s’arrangeait pas pour Florence Cassez qui croupissait dans les geôles mexicaines.
Certes, le prurit nationaliste de Felipe Calderón et les sombres intérêts de son ministre de
la Sécurité publique Genaro García Luna étaient insupportables, mais les sarkolinades du Fourbe avaient tout envenimé :
La suite de la savoureuse chronique de Pangloss à :link
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