Yanick Lahens, dans La Couleur de l'aube, évoque ainsi un voyage en tap-tap, transport en commun d'Haïti:
Dans le tap tap nous sommes cuisse contre cuisse, flanc contre flanc, contraints malgré nous à une étreinte malodorante, rancunière. Les conversations vont bon train et transforment bientôt cette équipée sauvage en un grand théâtre. Chacun y va de ses prouesses, de ses exploits, de sa ruse et de sa sagesse d'homme ou de femme qui voit plus loin que le commun des mortels. Comment peut-on voir aussi loin et n'être pas encore sorti de cette galère?
Bon, j’ai bien aimé ce texte.
L’extrait de « Vieux Os » de Dany Laferrière est drôle, sensible et écrit avec élégance.
Ca donne une furieuse envie de relire le livre. Merci Avel.
Quant aux extraits des 3 autres zécrivains nostalgiques du temps perdu de la papadocratie,
de la perle des Antilles, de la colonisation positive
pas de surprises c’est conforme à leur idéologie plus prôche de la propagande
que de la littérature.
Tiens, on dirait presque du Soljénitsyne, tropical of course.
Cette opinion évidemment ne regarde que moi /même/même
et pas du tout l'auteur du blog, Avel.
Je suis de parti pris ? Mais oui, pourquoi pas, ?
Ce sont mes convictions et je les exprime, comme dirait l'autre.
Je n'aime ni les révisionnistes,
ni les nostalgiques des dictatures de Duvalier François et de son bébé,
ni leurs héritiers qui se pavanent
au-devant de la scène politique haïtienne aujourd'hui
montent et descendent dans le Palais national
comme si de rien n'était,
avec leurs crimes passés enfouis dans leurs macoutes.
Non, je ne les respecte pas du tout, du tout,
qu'ils soient écrivain(ne)s, hommes d'affaires, fonctionnaires,
journalistes, éditeurs, artistes
ex-militaires, employés d'ONG,
politiciens ou paysans.
Se menm bèt menm pwel
C'est du pareil au même
Ca ne fait que faire du mal au pays
depuis 1957 et ça continue
de plus belle avec leurs zen
leur désinformation systématique
poussée jusqu'à la caricature
à enfoncer une population qui compte
52% d'analphabètes
dans le "faire noir"
et la peur.
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