Faute de journalistes en Haïti, capables - ou ayant la volonté- de tracer un portrait d'un candidat à partir de son passé, de ses réalisations effectives, de son engagement socio/politique/économique dans la société, la tendance pathologique au mensonge de l'inculpé fait-président, Jovenel Moïse, candidat idéal de la CI et de ses alliés locaux, n'a pas été repérée.
Pourtant, il suffisait d'examiner la trajectoire de l'homme, ses études, ses affaires, ses 14 comptes en banque, son entourage, pour se rendre compte que la fondation était bancale.
Pourtant, il suffisait, à partir de son " point barre"' une expression d'arrogance cache-misère d'une ignorance, pour comprendre que l'homme était une sorte d'escroc, ayant toujours profité des dysfonctionnements et de la corruption dominants dans la société haïtienne pour faire son chemin jusqu'à arriver à la présidence.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand un quelconque individu s'est engagé toute sa vie dans ce chemin de l'arnaque, il lui est très difficile- sinon impossible- de ne pas continuer à s'enfoncer dans cette voie. D'autant plus, qu'il aura pris soin de s'entourer d'un groupe de personnes, suffisamment perverses, sans conscience, parvenus, prêts à tout et n'importe quoi, pour encourager sa manie dont ils tirent profit.
A la limite, on en arrive à se demander si Jovenel Moïse n'a pas été sélectionné précisément pour ses "qualités" de menteur. Parce que si Antonio Solà, l'Espagnol en charge de sa communication a déclaré que les Haïtiens étaient des canards sauvages, il semble cohérent, logique de faire choix de celui qui a des dispositions naturelles pour raconter des fables aux canards sauvages.
Il reste que le fait que l'ensemble de la société haïtienne : journalistes, société civile et opposition, ait été dans l'incapacité de démasquer le personnage, montre le niveau de complicité, de dénis d'absence de conscience du bien collectif et d'ignorance qui habitent ce pays au 2ème siècle.
Commenter cet article