Des piles de feuilles imprimées trônent sur un bureau du Collège de France. Une liste presque infinie de bijoux, masques, statues, objets rituels, classés par pays.«Vous voyez ici le Bénin. Juste le Bénin», annonce la locataire des lieux, l’historienne de l’art Bénédicte Savoy, en désignant un paquet d’une vingtaine de centimètres de haut. «Le Mali, c’est trois volumes comme ça. C’était important pour nous d’imprimer ces listes. Quand ça fait trois kilos, ça matérialise. Au total, on a 40 volumes de nomenclature.»
Huit mois durant, Bénédicte Savoy et l’économiste sénégalais Felwine Sarr ont plongé dans les collections du musée du Quai-Branly, missionnés pour formuler des propositions à Emmanuel Macron afin de mettre en œuvre sa promesse donnée fin 2017 à Ouagadougou : «Je veux que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique.»
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Vers une remise en Etats des œuvres africaines
Un an après les déclarations de Macron, les deux chercheurs missionnés sur la restitution du patrimoine africain remettent ce vendredi leur rapport. Dans ce document, que "Libération" a pu ...
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