Bonjour / Bonsoir
33 ans qu’Haiti se démène, espère et chute avec la complicité de ceux-là mêmes qui envoient toujours après les catastrophes leurs experts stabiliser l’indigence qu’ils mettent en œuvre. Ainsi, a l’aube du 7 février 1986, Il y a eu la promesse de la primauté l'État de droit ; mais dans les faits, c'est la réalité de l'État de passe-droit qui s'impose aujourd’hui. Il y a le discours de performance sur la culture du résultat, mais dans les faits, il n'y a que la promotion de l'indigence du respect du mandat.
Ailleurs, chez eux, les politiques sont démis de leur fonction et remis à la justice rien que sur suspicion de corruption. Ici, un président inculpé, indexé dans des dossiers de corruption par la justice, affichant ouvertement ses accointances et ses liens d'affaires et d'amitiés avec des criminels recherchés par les juridictions internationales, illégitimé par son incompétence, décrédibilisé par ses postures arrogantes doit être maintenu au pouvoir, car il a un mandat qu'il met au service des intérêts des puissants.
Pourtant, dans leur manuel de performance, ils nous vendent les mille vertus de la culture du résultat qui doit toujours primer sur le mandat, tant il est capital de remettre en question, de changer de processus, de méthodes, d'outils et d'acteurs quand rien ne marche. Perform, Do, Check, Act , tels sont les échos du credo de la qualité en 4 actes. Mais la qualité, c’est surtout valable pour eux et pour leurs chiens, mais pas pour les Haïtiens.
Tout évolue selon un double standard pour une dépendance structurante entre les effets: un perpétuel chaos pour les uns qui nourrit le succès des autres. Les démarches indigentes d’ici doivent structurer l’enfer dont les flammes illuminent les démarches intelligentes pour les paradis d’ailleurs. De promesse en imposture, ainsi se structure le cycle de l'escroquerie du renforcement institutionnel dans les pays du SUD. Une lettre ouverte aux maîtres du chaos haïtien comme une interpellation du bon sens, comme un plaidoyer pour la raison afin de faire vivre l'espoir.
Fort de ce constat, et tenant compte du chaos qui semble vouloir durer et entrainer Haïti vers une Rwandaisation du conflit selon le vœu de puissants acteurs étrangers qui veulent imposer au peuple haïtien une indigente démocratie, Je m’arme d’une petite insolence pour m’adresser aux influents membres de ce haut lieu de pouvoir qu’est le CORE GROUP pour tenter un ultime plaidoyer pour la raison.
Le lien pour lire la lettre sur le blogue intégral :
https://blogue.integraledatastats.net/businessetatdedroit.html
le lien vers la lettre en fichier PDF
https://drive.google.com/file/d/1V7ncmLkZ6RdnSoCWsnq5-DgpqziyN550/view?usp=drivesdk
Bonne lecture
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