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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Massacre du 26 Avril 1963. Peuple sans mémoire, peuple sans avenir. Peuple zombifié tèt kale !

Publié par siel sur 26 Avril 2019, 21:04pm

Catégories : #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #DUVALIER, #PEUPLE sans mémoire...

Le massacre du 26 avril 1963 est une série de tueries commanditée par François Duvalier et commise le 26 avril 1963 dans la région de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Ce massacre a visé des dizaines d'opposants présumés à la dictature et leur famille, en majorité des militaires. Il s'agit de la plus meurtrière des rafles contre des présumés opposants à Duvalier avant qu'il ne se déclare « Président à vie » l'année suivante.

Le matin du 26 avril 1963, ce qui s'apparente à une tentative d'enlèvement des deux enfants de François Duvalier aurait déclenché la furie du dictateur et la répression qui a suivi1. Plusieurs maisons ont été incendiées avec leurs occupants et des dizaines de personnes assassinées par balles ou encore kidnappées pour ne plus jamais être revues.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_26_avril_1963

«Il faut nommer les bourreaux et les juger si possible pour qu’ils sachent que la société leur reproche leurs crimes. Il faut aussi célébrer les anges gardiens, ces hommes et ces femmes qui au mépris de leur propres vies sont venus en aide à des victimes ou se sont interposés entre bourreaux et victimes».

Pour Clérié, dont le père a disparu lors des évènements du 26 avril 1963, le devoir de mémoire est aussi une pratique de support aux survivants, une reconnaissance importante de leurs souffrances passées et présentes.

Quels mécanismes sociaux conduisent des êtres humains à sombrer dans la cruauté dans la barbarie, s’interroge t-elle, avec une pointe d’émotion.

«Il faut éduquer et éduquer en permanence. C’est une manière de forcer une société à voir et à reconnaitre ses pires horreurs. C’est une manière de maintenir présent à l’esprit de tous, les actes de cruauté dont se sont rendus coupables les dictateurs de tous bords et leurs multiples collaborateurs», encourage t-elle.

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