Quand on entend les sbires des tèt kale roses qui ont profité sans nul doute de la dilapidation des fonds PetroCaribe depuis les 8 années qu'ils font n'importe quoi au pouvoir,, mais tout pour s'enrichir, il faudrait laisser à la justice haïtienne, dans l'état de subordination où elle se trouve," faire son chemin" .
Pourquoi, ce nouveau slogan ?
Parce que la démission de Jovenel Moïse ouvrirait la boite de Pandore. L'Homme Banane, placé là pour faire obstruction à la justice en général et aux poursuites judiciaires contre les principaux auteurs des crimes, les têtes, les gwo zotobre qui orchestraient la danse des milliards aux ministères de la Planification, des Finances, des Travaux publics, dans les institutions comme la FAES, le BMPAD
Il ne faudrait pas prendre ces gens-là pour des imbéciles. Preuve en est, le talent qu'ils ont mis -avec l'aide de conseillers nationaux et internationaux experts en magouilles- pour siphonner l'argent des Fonds PetroCaribe.
Ils ne sont pas des enfants de choeur, celles et ceux qui ont fondé cette association de malfaiteurs avec un tel savoir-faire dans l'arnaque et la dissimulation de leurs forfaits. Et ceci dans tous les domaines : PetroCaribe, argent de la reconstruction, 1.50$ extorqués aux Haïtiens vivant à l'étranger, Agitrans,
A cette phase, toute leur énergie est de convaincre le Core Group - pas la population dont ils s'en contrefoutent - que Jovenel - qui leur garantit l'impunité ne doit pas démissionner.
Ce qui, paradoxalement, montre l'importance des luttes populaires pour l'éviction de l'Homme Banane.
Toutes les forces vives du pays ont bien compris que le maintien de Jovenel au pouvoir est l'assurance pour les fraudeurs de l'impunité.
Mais pire et plus tragique, la présence de l'Homme Banane assure la continuité des attaques et massacres contre les pauvres, de la prolifération du banditisme legal rose et de celui des chefs de gangs, des pratiques obscènes d'abus et de déshumanisation, du pourrissement socio/économique/culturel/ moral du pays.
Car, l'histoire nous montre que quand acculés, quand se trouvant dos au mur, les hommes déploient encore plus de perversité et de sophistication dans le crime.
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