Edo Zenny dit que l'Homme Banane est un "fou doux".
Bon fou c'est sûr, doux rien de moins sûr. Disons qu'il manifeste de sévères troubles de la personnalité. Et, à mon avis, qui ne datent pas d'aujourd'hui, sa fonction de président les ayant exacerbés
Les troubles de la personnalité sont fréquents dans la société haïtienne. D'ailleurs, des "journalistes" qui donnent du crédit aux paroles d'un homme qui a déclaré être -pour des raisons de couleur ( car il n'est pas Blanc)- supérieur à eux qui sont Noirs, sont carrément indécents. A un certain niveau l'indécence donne la main à maladie mentale.
Il suffit d'entendre l'un de ces marchands de micro : " Sénateur Zenny, vous ne croyez pas que tout pouvoir vient de dieu ?", -cette idiotie en plein XXIème siècle !- pour comprendre comment cette société est retardée et que son obscurantisme la confine dans le "pa byen nan tèt ".
Sans compter que si l'ingénieur auto-proclamé serait un "fou doux", le bandi legal qui l'a parrainé serait plutôt dans la catégorie "fou hystérique". Donc kif-kif bourricot avec les mêmes résultats. Le " fou doux " et le "fou hystérique" ayant en commun la provocation, le mensonge, la mégalomanie et la cupidité.
Ces marchands de micro qui appartiennent au même camp que les tèt kale, font dans cet entretien avec Zenny, un boulot de propagande similaire à celui réalisé par V. Numa avec G. Delva. Manifestement, ils tentent de rattraper le coup, de préparer la société à une sorte de divorce entre Martelly et Jovenel.
Il s'agit d'une opération " blanchir Martelly" -qui a mis la poudre aux yeux, avec une petite partie des Fonds PetroCaribe et a mis le maximum dans sa poche, celle de ses copains et affidés- dont les petrojournalistes/marchands de micro.
Pour que Martelly puisse envisager d'être candidat à la présidence, il ne faut pas de procès PetroCaribe et pour qu'il n'y ait pas de procès il faut que Jovenel reste au pouvoir le temps de semer pièges, embuches et morts sur la route qui mène au procès PetroCaribe.
Qui est pris à son propre piège ? Martelly qui était assuré d'avoir joué un mauvais tour à la nation, en mettant en place un type qui avait " yon foli bannann" qui lui garderait sa place au chaud. Mais le M. qui avait " yon foli bannann" a miné sa folie à lui de redevenir président. D'où cet imbroglio actuel dans lequel il tente de sortir en faisant appel à ses fidèles comme Zenny et en comptant sur la chambre d'écho des petrojournalistes pour monter en neige cette vraie/fausse discorde.
Commenter cet article