HATI/ CORRUPTION. Le renvoi du Premier ministre Conille qui posait trop de questions, la mise à l'écart de Lamothe qui lui...

Publié par siel sur 25 Septembre 2019, 11:21am

Catégories : #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

...à l'inverse posait trop de problèmes dans sa gestion des Fonds PetroCaribe( Boulos disant qu'un audit de l'administration Lamothe/Martelly détruirait la société haïtienne), le renvoi de Céant lequel proclamait son intention (vraie ou fausse) de donner aux institutions concernées les moyens de mener l'enquête sur l'emploi des Fonds PetroCaribe, le choix de Michel William, un fonctionnaire/entreperneur aux pratiques douteuses, ex-directeur de Cabinet d'un ministre des Finances du régime tèt kale, sont des faits qui montrent la volonté des rose/rakèt d'empêcher les enquêtes sur la corruption dans toutes les institutions : Fonds PetroCaribe, ministères, parlement, justice et secteur privé.

La bataille que mènent les tèt kale pour empêcher toute enquête sur la corruption est la cause de l'ensemble des désordres constatés depuis l'avènement du régime soutenu par le Core Group et principalement les USA.

Contrairement à ce que pense l'Haïtien lambda qui ne mesure pas l'importance des vols et le nombre de personnes impliquées dans les escroqueries qui plombent l'économie du pays, ce sont les tèt kale eux-mêmes ( et alliés) qui provoquent et alimentent la pagaille dans le pays.

Les marchands de micro qui, dès l'arrivée de ce groupe de prédateurs au pouvoir - plus précisément dès l'imposition du bandi legal en chef à la tête de l'Etat, ont eu pour unique travail, non pas d'informer la population, mais de la désinformer.

Quand ces vendeurs de parole( courtoisie G.Henri de "Boukante la parole"), propagent l'idée que toute parole qui conteste le pouvoir des rose/rakèt, est une production de ceux qui refusent de "lese peyi a mache", de ceux qui ne défendent que des intérêts personnels avec leur sempiternel " se pa zafè peyi ya p regle", ils exécutent un sale boulot qui n'est autre que de faire taire les voix dissidentes, de vendre le régime des escrocs rose/rakèt comme compétent et honnête. Bref, d'empêcher le débat démocratique- tout en prônant de manière machiavélique la démocratie.

Mettre tout le monde dans le même sac, c'est exactement ce que faisait Duvalier F. et que font tous les régimes d'extrême-droite avec leurs " tous pourris", sauf moi.

Il n'est pas difficile, même pour un adolescent scolarisé, de comprendre que cette stratégie est employée pour noyer le poisson, pour enlever toute crédibilité à ceux : économistes, membres du secteur privé, politiciens, intellectuels, étudiants, syndicats, organisations des droits de l'Homme, femmes et hommes de la rue, qui questionnent la gestion "aloufa" faite par les tèt kale du Trésor public.

Bien entendu, on ne va pas faire passer l'ensemble de l'opposition aux tèt kale pour des saints. On ne va pas non plus verser dans l'angélisme et croire que certains acteurs qui, aujourd'hui, dénoncent la corruption n'ont pas antérieurement été des maillons de cette chaîne.

Mais s'appuyer sur leurs cas- somme toute négligeable face à la majorité des citoyens non impliqués dans ces magouilles et de préférence victimes de ces magouilles - est carrément une agression contre la population.

Radoter tous les jours que Martelly a été choisi par la population, après les déclarations d'OPONT, responsable du CEP à l'époque est un acte de malfaisance envers la population haïtienne.

Répéter comme l'a fait pendant des années de manière systématique V. Numa de Vision 2000 que ce sont les Haïtiens ( les imbéciles) qui ont choisi de voter pour Martelly est une attaque ciblée contre l'intelligence du peuple haïtien.

Répéter que certains opposants ont leurs enfants à l'étranger- ce qui n'est pas faux- et oublier de mentionner que les leurs aussi ( par exemple V. Numa, L. Désir) relève de la méchanceté et de l'hypocrisie. D'ailleurs, les enfants d'une quantité de politiciens, d'hommes d'affaire, sont scolarisés en Haïti dans des établissements dits de prestige ( catholiques, lycée français et autres).

De même que, aujourd'hui, laisser accroire à leurs auditeurs, que Michel William coupable de conflits d'intérêt dans ces différents contrats avec l'Etat haïtien, pourrait être un ministre du Plan- parce que la majorité des Haïtiens n'ont aucune idée des attributions d'un ministre du Plan, et ce ne sont pas les marchands de micro qui vont leur expliquer- ce n'est pas autre chose que de répéter l'expérience de Lamothe, Premier ministre et ministre du Plan, qui l'aura autorisé à détourner les finances de l'Etat dans des trucs aussi ahurissants que ses stades, son marché de poisson de Fontamara, le Rex Théâtre, le saccage de l'Ile-à- Vache: Etc;

Dites-moi, aves-vous déjà entendu un de ces "vendeurs de parole" , faire une émission sur la protection de l'environnement de l'Ile-à-Vache, au moment où les réflexions sur les changements climatiques sont à l'ordre du jour ?

NON.

Pourquoi ?

Parce que d'abord ils n'ont ni l'éducation, ni la curiosité nécessaires.

Ensuite, parce qu'ils sont impliqués dans le réseau de malfaiteurs en bande organisée. Ils reçoivent des miettes, bien entendu, mais dans la misère haïtienne ces miettes valent de l'or.

Jovenel Moïse placé à la tête de l'Etat pour faire la continuité avec Martelly et, surtout, pour protéger les dilapidateurs des ressources de l'Etat, malgré la propagande intense des marchands de micro et de ceux payés sur les réseaux sociaux pour avilir le peuple haïtien, qualifié par eux de " sauvage et de caca", paie la facture pour ceux qui l'ont instrumentalisé, même s'il est clair qu'il était consentant en tant que maillon de la chaîne de corruption.

De même que USA et secteur privé avaient utilisé un Duvalier F. paranoïaque et schizophrène pour plonger Haïti dans l'obscurantisme et la terreur, ceux qui décident derrière la scène ( courtoisie Réginald Boulos) des choix économiques d'Haïti ont jeté leur dévolu sur des arrivistes souffrant de troubles de la personnalité pour enfoncer Haïti dans le trouble.