Pompeusement baptisés d' »évaluateurs » par le président, ces blancs, pourtant lourdement armés comme ses 7 mercenaires blancs stoppés aux alentours de la Banque Centrale, sont aperçus, perchés sur la tour 2004 ou tapis dans des points stratégiques pour sécuriser le président,
Véritable secret de polichinelle, le président Jovenel Moïse aime les blancs. Et, cela semble-t-il, l’a bien aidé jusqu’à présent, même si c’est au détriment de la nation.
Illustre inconnu de la vie publique haïtienne, totalement étranger aux affaires de l’État, c’est un blanc espagnol, un conquistador, à coups de millions verts, qui a mis en place les stratagèmes pour lui permettre d’être logé depuis février 2017 dans le Palais inexistant du Champ de Mars.
Ne dites surtout pas au Président qu’il a été mal élu.
Quand il est empêtré dans des problèmes qu’il se crée lui-même, il fait rapidement appel à un blanc, petit ou gros, ambassadeur, président de la BID, sénateur de la Floride, ou simplement le duo magique de l’OEA, pour l’aider à faire entrer dans les cerveaux rebelles de ces tètes crépues d’Haïtiens, d’un dialogue à sens unique, juste pour garder le pouvoir avec sa clique.
C’est encore à ces blancs (de l’OEA) qu’il s’adresse pour tenter de le blanchir, même s’il est bien corrompu, et d’infirmer les conclusions des rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) en essayant d’imposer une commission made in ailleurs pour enquêter sur la dilapidation des fonds du programme PetroCaribe.
Mais personne ne doit dire au Président que ces plans n’ont jamais fonctionné et ne fonctionneront pas.
Ayant perdu confiance dans les agents cantonnés au Palais, pour leur fidélité à son mentor, le président fait venir des blancs pour assurer sa sécurité. Pompeusement baptisés d' »évaluateurs » par le président, ces blancs, pourtant lourdement armés comme ses 7 mercenaires blancs stoppés aux alentours de la Banque Centrale, sont aperçus, perchés sur la tour 2004 ou tapis dans des points stratégiques pour sécuriser le président, détenteur d’un « Prix Rebelle de Mensonge ».
N’allez surtout pas dire au Président qu’il mentait effrontément lors de sa « conférence de presse » de mardi.
En pleine adresse à la nation, le président n’hésite pas à remercier ses amis de l’International pour l’aide fournie pour sa sécurité, faisant comprendre à qui veut l’apprendre que ses blancs lui ont donné plein pouvoir pour se cloîtrer au palais durant les deux prochaines années, même si le Pays reste lock pour tout ce temps et que l’économie se retrouve à genoux.
Mais qui dira « Halte là! » au président ? Le peuple ou le blanc?
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