Un maire fait battre un médecin.
Haïti a une pénurie de médecins mais par contre une inflation de maires inutiles, incompétents et sadiques.
Cette culture sadomasochiste qui domine la société haïtienne depuis la création du pays est un héritage de l'esclavage avec son lot de tortures et de mauvais traitements infligés à êtres non considérés comme des humains.
Prisonniers de ce gigantesque camp de concentration à ciel ouvert qui se nommait la perle des Antilles - et que dans leur absence de dignité, leur manque de respect pour leurs ancêtres torturés, pour les Taïnos éliminés et bien entendu par une totale mauvaise éducation, certains Haïtiens sont carrément fiers- oui oui, fiers - de répéter. Toute honte bue.
De même, s'identifiant aux bourreaux plutôt qu'aux révoltés, ils ont fait du mort marron, le synonyme de lâche, peureux, irresponsable, comme le leur ont enseigné les colons. Or, la réalité est à l'opposé .
Tout ceci est la conséquence d'une mauvaise éducation qui charrie des tsunamis de stupidités et de non- vérités, de faits erronés qui sont répétés de génération en génération et jamais questionnés ni par l'école, ni par l'université, ni par les églises, ni par la société en générale.
On dit que l'histoire est écrite par les vainqueurs. Mais, en Haïti, ce sont les vaincus devenus enseignants des vainqueurs qui ont écrit l'histoire.
Du coup, cette perversité a provoqué la légalisation du phénomène de restavèk( qui dans toute la région n'existe seulement qu'en Haïti, celui du pays en dehors - à savoir la stigmatisation de la majorité de la population,- des différents tyrans qui se sont succédés à la tête de l'Etat.
Et plus sadomasochiste que ça on ne peut faire mieux, l'admiration d'une quantité d'Haïtiens pour le sanguinaire F. Duvalier ( c'est lui-même/même qui aurait déclaré être un assassin - bien entendu ce n'était pas de sa faute, les boucs émissaires étaient la classe moyenne qui selon lui l'aurait forcé à les assassiner), un type qui enfoncé le pays dans un trou au même moment où les voisins cubains et dominicains faisaient des efforts pour aider leur population à mieux vivre.
La jeunesse chilienne se bat pour éliminer les méfaits de la dictature, de jeunes Haïtiens réclament son retour via "ti-nikola", un ectoplasme qui n'a jamais rien réalisé de sa vie et dont le seul mérite, selon eux serait d'être fils et petit-fils de dictateur et... gros.
Nesmy Manigat ici disait qu'il avait proposé une lecture obligatoire de Gouverneurs de la Rosée dans les écoles, accompagnée bien entendu d'une explication de textes afin qu'ils apprennent à voir leur pays, leur culture et surtout qu'ils comprennent l'importance du travail collectif qui permet d'assurer le bien commun.
Comme prévisible la recommandation de M. Manigat est allée directement à la poubelle. Humanité et tèt kale étant antinomiques.
Quoi d'étonnant. Il suffit de la photo du ministre tèt kale Cadet et du conseiller tèt kale Dore, pour visualiser que ces deux hommes en costume cravate, gras à souhait, posant devant un poster décollé pendant lamentablement , symbole de l'état du système éducatif haïtien pour comprendre que beauté, dignité et savoir ne sont pas leur tasse de thé.
Finalement, c'est assez étonnant qu'un peuple qui a mené une lutte victorieuse contre l'esclavage en arbore avec fierté les stigmates. Là nous entrons dans le domaine de la psychanalyse, qui, comme vous le savez, est une discipline totalement ignorée en Haïti. Et qui pourrait apporter des réponses aux questions : pourquoi les Haïtiens aiment punir ? Pourquoi le fouet, la rigwaz , est devenue un "instrument" culturel ? Pourquoi ils aiment à se discriminer ? Pourquoi ils acceptent d'être humiliés, maltraités et en tirent même un certain plaisir ?Pourquoi ils en arrivent à se traiter mutuellement de caca ? : ETC
*PAGE RETROUVÉE*
*CORRUPTION ET TRAFIC D’INFLUENCE : LA JUSTICE HAÏTIENNE MISE À GENOUX!*
By Rezo Nodwes - 13 mai 20191385
Le virus de la corruption s’empare de l’administration haïtienne qui ne déploie aucun effort pour démentir le rapport de Amnesty International mentionnant que l’indice de perception de corruption est le plus élevé en Haïti que dans toutes les autres nations de la Caraïbe
Lundi 13 mai 2019 ((rezonodwes.com))– La justice haïtienne est prise en otage par des magistrats assis et debout qui s’adonnent au trafic d’influence et à la corruption, a indiqué le RNDDH dans son rapport publié sur la situation chaotique des droits humains en Haïti et le banditisme d’Etat .
Les exemples sont nombreux. Cependant, le cas le plus récent qui a retenu l’attention du RNDDH est le suivant : Le 13 avril 2019, une délégation de pouvoir a été donnée par le substitut commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Wesley PAUL à la DCPJ, pour diligenter une enquête relative à plusieurs bandits opérant dans la zone de La Saline.
Le 19 avril 2019, la police a procédé à l’arrestation de Willy ST VAL et de Audrienson JEAN. Le 22 avril 2019, le substitut commissaire du gouvernement, Me Jeanty SOUVENIR a adressé un ordre de libération au responsable de la Section Départementale de la Police Judiciaire (SDPJ) de l’Ouest, dans lequel il l’a enjoint de libérer immédiatement les individus susmentionnés. Sur insistance de ses supérieurs hiérarchiques, le substitut commissaire du gouvernement Jeanty SOUVENIR s’est arrangé pour retrouver les individus en question et les a arrêtés de nouveau.
Dans plusieurs tribunaux de paix du pays dépendant des tribunaux de première instance de la Croix-des-Bouquets et de Jérémie, des magistrats invitent les parents des mineures victimes de viols à s’entendre avec leurs agresseurs, moyennant le versement d’une somme d’argent en faveur des victimes et un engagement notarié de ne pas poursuivre les agresseurs.
Parallèlement, l’Exécutif, en violation flagrante de l’article 15 de la loi du 27 novembre 2007 portant statut de la magistrature, qui exige avant toute nomination l’avis favorable du CSPJ, nomme à sa guise des magistrats. A titre d’exemple, le 28 février 2019, le CSPJ a adopté à l’unanimité une résolution pour la nomination de la juge Norah AMILCAR JEAN FRANÇOIS à la présidence de la cour d’appel de Port-au-Prince, en attendant les résultats du processus de vetting auquel était soumise la juge. Le 28 mars 2019, cette résolution a été confirmée par le CSPJ. Cependant, à la surprise générale, c’est le magistrat Patrique Rameau METELLUS qui a été nommé par l’Exécutif en date du 29 avril 2019 à titre de président de ladite cour.
Le manque de suivi dans les décisions prises par les administrations passées est aussi constant. Les magistrats sont nommés, révoqués puis habilités à réintégrer l’appareil judiciaire selon le bon vouloir de l’Exécutif. Par exemple, le 21 septembre 2017, Maître Rockfeller VINCENT, alors substitut commissaire du gouvernement près de la Cour d’Appel du Cap-Haïtien est révoqué pour absence de performance. Aujourd’hui, il réintègre l’appareil judiciaire à titre de commissaire en chef à la cour d’appel de Port-au-Prince.
Certains magistrats coupables de fautes administratives graves dans l’exercice de leurs fonctions sont rappelés au ministère de la justice et de la sécurité publique à titre de chargés de missions. Tel est le cas par exemple, de Maître William ARISTILE qui – décrié au parquet près le tribunal de première instance de la Croixdes-Bouquets bien avant l’incident survenu le 9 mars 2019 à l’Hôpital Universitaire de la Paix (HUP), où un médecin a été sévèrement bastonné sur ordre du magistrat en question – a été réaffecté au ministère susmentionné.
https://rezonodwes.com/2019/05/13/corruption-et-trafic-dinfluence-la-justice-haitienne-mise-a-genoux/
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