...les nouvelles seront toujours mauvaises, parce qu'il n'y a pas de miracles, à l'inverse de ce que prétendent les arriérés, les religieux, les journalistes et marchands de micro qui prêchent à la population que " tout pouvoir vient de dieu" et qu'ils doivent atttendre de celui supposé élu par ce ou ces dieux (les USA) des miracles.
Miracle du style " Ayiti ap dekole" grâce à la dilapidation des Fonds de la Reconstruction , de ceux de PetroCaribe et à la voracité de ces " choisis par les dieux (vaudou, protestants, catholiques, islamiques, boudhistes et consorts).
Le seul miracle qui pourrait arriver en Haïti serait que la population arrête de croire en ses balivernes qui ne sont autres que des contes à dormir debout visant à les aliéner.
Le seul miracle serait que soudain les Haïtiens s'extirpent de cette culture sadomasochiste et apprennent à comprendre que l'amuseur salace et vorace, même déguisé en rose n'est pas un héros.
Le seul miracle serait que les Haïtiens sortent de la caverne et se rendent compte que la loi du plus fort qui était la règle à l'époque de l'esclavage, le culte des "zotorite", du chef les plongent dans incohérences, corruption, violence et folie.
En Haïti est dit "chef" toute personne qui occupe une fonction importante dans l'appareil d'Etat et qui peut abuser de son pouvoir. On confond chef avec dirigeants responsables, fonctionnaires et hauts cadres de l'Etat payés pour rendre des services à la population.
En Haïti un chef a le droit de transgresser les lois, de dévoyer la justice, de se masturber comme Eudes La Joie en public, de s'accaparer de la maison d'un trafiquant de drogue comme Colin, de violer une jeune femme comme Pierre-Louis, d'assassiner un commerçant comme Calixte Valentin, d'insulter une femme comme Martelly à Miragoâne, de détruitre les maisons d'habitants comme Jovenel Moïse à Pèlerin, de s'enrichir avec des contrats de cabris importés comme Michel, de s'enrichir avec des contrats de bracelets roses comme Théano : Etc. Tout ceci en toute impunité.
Parce que, selon les valeurs socio/culturelles héritées de l'esclavage et dominantes en Haïti : l'abuseur est - après dieu ( les USA), l'homme le plus puissant et... tenez-vous bien, admirable. Parce qu'il aurait des grenn nan bounda (comprendre argent , armes et macoutes/mercenaires//gangsters) face à celui qui ne possède rien de tout ça.
Jovenel Moïse ne cesse de faire des miracles: destruction des institutions de l'Etat électricité 24/24 en 22 mois, et tout récemment appropriation de l'argent de l'Etat via un décret qui déclare que tout ce qui concerne Haïti est de l'ordre de la Défense et sécurité de l'Etat.
Le vrai miracle serait que les Haïtiens comprennent qu'ils sont en 2020 et que ce qui était possible en 1600, en 1700, 1800 au temps l'esclavage, ne l'est plus.
Parce que la vie n'est pas la stagnation (temps paradisiaque de la dictature) mais le mouvement. Et pour que le mouvement soit positif , il est indispensable de respecter les enfants, femmes et hommes de ce pays afin de leur offrir l'opportunité d'évoluer vers le beau, le bon et le bien.
Jovenel Moïse d'origine paysanne devrait savoir que de la graine plantée à l'arbre il existe tout un processus qui n'a rien à voir avec une improvisation.
Il devrait savoir que, de par sa culture, le paysan ne blablate pas à tort et à travers, mais qu'il travaille à préparer ses semences, labourer son terrain, planifier le moment des plantations pour que la récolte soit fructueuse.
Et que si la graine est bouffée par des parasites( les tèt kale/woz/rakèt) assurément il n'y aura ni plantes, ni arbres, ni récoltes.
Restera l'économie de rentes qui nourrit la corruption, la misère et le crime.
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