...avec les labo chinois depuis 2003.
par Alan Mcleod.
Alors que Cuba envoie des médecins dans le monde entier pour aider à combattre le coronavirus, un médicament antiviral cubain, l’Interferon Alpha 2b, aide des pays comme la Chine à endiguer l’épidémie.
Alors que le gouvernement américain complique les efforts de traitement du coronavirus dans le monde et utilise la pandémie pour accroître la pression sur les pays déjà soumis aux sanctions américaines, notamment l’Iran, la Syrie et le Venezuela, la petite île de Cuba, elle-même cible de la colère de Washington, mène la lutte contre la propagation du COVID-19.
Et tandis que l’administration Trump réduit le budget du Centre de Contrôle des Maladies dans un contexte de pandémie, la Chine semble avoir pris en main la question du coronavirus. Pékin n’a signalé que 16 nouveaux cas de ce virus hier, et le nombre total de cas est désormais plus élevé en dehors de la Chine continentale qu’à l’intérieur.
Un médicament antiviral cubain, l’Interferon Alpha 2b, a largement contribué à réduire le nombre de décès. Selon le Dr Luis Herrera Martinez, spécialiste cubain en biotechnologie, ce médicament « prévient l’aggravation et les complications chez les patients, atteignant un stade qui peut finalement entraîner la mort ». Il est produit en Chine depuis 2003 dans le cadre d’un partenariat avec l’industrie pharmaceutique cubaine appartenant à l’État. Les interférons sont un groupe de protéines de « signalisation », explique le Dr Helen Yaffe de l’Université de Glasgow, experte sur Cuba. Ces protéines sont produites et libérées par l’organisme en réponse à des infections et alertent les cellules voisines pour qu’elles renforcent leurs défenses antivirales. Il ne s’agit pas d’un remède ou d’un vaccin contre le COVID-19, mais plutôt d’un antiviral qui renforce le système immunitaire humain.
Cuba l’a utilisé pour lutter contre les épidémies de dengue, une maladie fréquente sur l’île infestée de moustiques. Le gouvernement de Castro a été contraint de développer une industrie pharmaceutique forte en raison de l’embargo américain constant. Cuba estime que les décennies de sanctions, continuellement déclarées illégales par les Nations Unies, lui ont coûté plus de 750 milliards de dollars.
Aujourd’hui, le gouvernement cubain a offert un refuge au bateau de croisière immobilisé, le MS Braemar. Le navire a à son bord cinq cas confirmés de COVID-19 et avait été refoulé par la Barbade et les Bahamas.
Bien qu’elle ait confirmé ses propres premiers cas, l’île continue d’exporter des professionnels de la santé vers le reste du monde. Hier, le Ministre jamaïcain de la Santé Christopher Tufton a annoncé que 21 infirmières de son voisin allaient bientôt arriver, les premières de plus de 100, espère-t-il. Mais Cuba a également envoyé des médecins dans des pays plus avancés, comme l’Italie.
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Comment Cuba guide le monde dans la lutte contre le coronavirus
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