... d'incapable d'écouter jusqu'au bout les arguments de leurs interlocuteurs avant d'intervenir. On croirait qu'il one s'agit pas d'échange, mais d'un combat de boxe dans lequel le plus important serait d'avoir raison.
Décidément Peggy JEAN n'a pas de chances. Son partenaire précédent l'empêchait souvent d'aller jusqu'au bout de ses analyses.
Marcel JOSEPH insiste pour démontrer que l'éducation est primordiale pour faire avancer l'économie, la culture, la justice et donc permettre aux habitants d'un pays de meilleures conditions de vie.
Il me semble que c'est une évidence répétée depuis des siècles et connues de tous.
Le plus crucial serait de se poser la question : pourquoi en Haïti les dirigeants notamment BOYER le mulâtre et DUVALIER le noiriste -deux chefs d'Etat qui sont restés longtemps au pouvoir- ont délibérément fait en sorte de maintenir la majorité de la population dans l'analphabétisme ?
Marcel Joseph qui, manifestement, est contre la Constitution post-dictature se refuse de penser que c'est le refus de respecter la Constitution qui est le problème et non pas la Constitution en elle-même. Ce refus qui s'est manifesté par le Coup d'Etat de 1991 et, par exemple et entre autres entorses, les élections non réalisées par Martelly et Jovenel.
Peggy Jean est parmi les rares journalistes haïtiens que j'apprécie, notamment pour son humour et sa modération. Cependant, c'est cette même modération qui lui joue des tours parce que dans le milieu dans lequel il évolue entre copinages et craintes du pouvoir, il se retrouve à faire l'équilibriste, à jongler entre ses intérêts personnels et les intérêts collectifs.
C'est dommage parce que Peggy Jean a de réelles qualités qui font de lui un homme qui pourrait servir dignement son pays. Cependant, comme la majorité de ceux qui ont une relative décence, il est condamné à soit rentrer dans le système pour sa sécurité ou sa survie économique, soit à se taire, soit à s'exiler.
Certains Haïtiens (culture dominante sadomasochiste) sont des fanatiques de "Pè Fwanswa" et invitent même la population à donner leurs voix à son petit-fils" Ti-Nikola" un ignorant notoire.
Ces Haïtiens qui vantent le régime des macouto/militaro/duvaliéristes comme étant un paradis similaire au temps de la colonie où Haïti était considéré comme la "perle des Antilles", la colonie dans laquelle l'espérance de vie des esclaves était la plus courte, sont ceux qui tirent profit de l'absence d'éducation de la population et du système d'esclavage moderne.
Le débat Number one, n'est pas la Constitution, mais le refus de la respecter depuis 1986.
De sorte que le fait d'indexer la Constitution, revient à la considérer comme phony( bidon, truquée) comme déclaré par Trump,- dont nul n'ignore l'inclination pour l'autocratie - elle serait la responsable de tous les maux- et exonérer les dirigeants qui ne la respectent pas.
Et, de ce fait, suggérer aux auditeurs que le pays irait soudainement bien s'il s'en passait.
Après JOUTHE qui entendait casser l'Etat dont il est le deuxième représentant s'il en avait les moyens, maintenant c'est au tour de la Constitution.
Finalement, au regard du déni de responsabilité des dirigeants et de leurs acolytes on se demande si la prochaine étape ne serait pas la vente aux enchères d'Haïti au plus offrant.
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En Direct Moment Verite Samedi 30/05/2020 Sur Les Grands Dossiers Du Pays
Pa bliye! Sonje ''A B O N E'' ak kanal nou an, ban nou yon ''L I K E'' kite yon ''K O M A N T E'' e toujou kontinye ''P A T A J E'' videyo nou yo pou pèmèt p...
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