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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Letter of the Day | How did violence became a show of love? L'avocat jamaïcain Bert Samuels s'interroge comme je le fais pratiquement quotidiennement sur la relation entre 300 ans d'esclavage...

Publié par siel sur 3 Novembre 2021, 20:38pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

...et la violence dans leur société. La violence dans la société haïtienne est quelque chose d'abominable surtout quand on voit le plaisir et/ou l'indifférence exprimées par celles et ceux qui souvent, par ailleurs, encouragent cette violence. Vous vous souvenez du jeune homme expulsé de la RD et  jeté du haut du bus par un flic haïtien et qui en était mort. "C'est bien fait pour lui, Il l'a cherché, c'est un vagabond, le flic était en légitime défense..".Et autres horreurs pouvait-on lire dans les commentaires sur les LIVE des youtubeurs de l'équipe tèt kale. 

L'auteur de l'article dit notamment : "' D'une certaine manière, nous avons été battus pédants tant de siècles que nous avons développé des sentiments positifs envers ceux qui abusent de nous, qui souvent sont des parents et des éducateurs. Nous avons été conditionné pour rester amoureux de personnes qui abusent de nous physiquement ( je pourrais ajouter psychologiquement également). Une jeune fille battue par ses parents pour la punir apprend que l'amour va de pair avec les abus physiques. Elle peut en arriver à dire de son compagnon abusif " Il m'aime, c'est pourquoi il me bat". Les parents disent à leurs enfants c'est pour ton bien que je te bats."

Bon c'est du pareil au même en Haïti où l'usage du fouet, des rigoises, des coups, de punitions sadiques, est pratiquement vanté comme une merveille. Et il paraitrait que certaines femmes poussent le vice jusqu'à aimer être battues, ce qu'elle considèrent comme une manifestation d'amour.

"Comment en sommes nous arrivés à être une société nourrit par la violence ? Les hommes battent les femmes, il y a trois ans de cela,  une mère a été filmée par une caméra entrain de battre son enfant avec une machette, de manière régulière la police bat des citoyens, les criminels usent de violence inimaginable sur leurs victimes, le du sang humain a récemment pénétré dans l'église- et le courant violent se poursuit. Se pourrait-il que l'acceptation largement répandue des coups donnés à la maison soit responsable de l'utilisation de la violence dans la société ? Les sociologues pourraient-ils se pencher sur cette crise ?"

"Est-ce que des adultes, répètent ce qu'ils ont vécu quand ils s'investissent aussi profondément dans la violence à tous les niveaux .?"

Je le dis et le répète si les Haïtiens comptent un jour devenir des adultes responsables de leur destin, dignes, respectables et respectés il faudrait qu'ils arrêtent d'être hypocrites et se mettent autour d'une table pour questionner leur relation avec le christianisme, son enfer,  avec le vaudou, ses diables et ses tortures ainsi que le rapport avec la violence au sein des familles qui,  comme dit l'auteur prend l'expression de l'amour. Quel amour ? Un amour pervers qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'environnement sordide dans lequel la majorité des Haïtiens accepte de vivre.

Ce pourquoi, je n'ai cesse de dénoncer les youtubeurs et marchands de micro qui encouragent la violence, celle contre les plus vulnérables : femmes, enfants, pauvres; celle des gangs; celle celle entretenue par les conditions dégradantes de vie, violence propagée par l'ignorance et le mensonge dont ils se font des vecteurs.

Si les Haïtiens persistent dans l'erreur du bluff, de la comédie, du déni, s'ils se refusent à regarder à l'intérieur de leur société,  à faire une introspection,  à remettre en cause leur  manière nombrilistique de voir le monde, leurs moeurs et coutumes, les sources de leur échec en tant que nation  censée protéger ses citoyens, de même qu'un patient atteint de cancer qui refuse de se soigner, les métastases conduiront cette société à la mort.

THE EDITOR, Madam:

How much the 300 years of our enslavement in the penal institution known as the plantation has shaped our aptitude for the use of violence, is bound to make an interesting study. My father and my headmaster gave me my fair share of whipping. And, as we progress with time today, both would have found themselves in trouble with the current laws. Our commitment to the use of violence is so deeply embedded in our consciousness that many of us, even the victims, have come to glorify beatings as the best option for correcting misbehaviour in children.

Interestingly, under the law, flogging as punishment for offenders has been removed in Jamaica, with its slavery overtones and connection to our violent past fuelling the repealing debate at the time. Many of us are of the view that it was our parents’/teachers’ beatings which made us who we are today. This is what we have accepted, and in my opinion, it’s the Stockholm syndrome at work.

We, somehow, have endured beatings for so many centuries that we have developed positive feelings towards our abusers, who are often well-positioned as parents or educators. We have been conditioned to remain in love with persons who physically abuse us. A young girl whose father beats her as punishment is learning that love can be the companion of physical abuse. She may end up saying of her abusive partner, “Him love me, that is why him beat me.” Parents tell their children that “it’s for your own good why I am beating you”.

The quick fix of a few slaps, while in a rage is the punishment of choice for lazy parenting, in my view. My adult kids, all of whom have never experienced a beating, have at all times been highly respectful of their father. This respect is void of the fear of beatings from me, but rather, that I have punished them using other methods.


When children are loved, they have deep sense of guilt to not ‘let their parents down;’ that is the chief weapon for keeping children in line – love, not beatings. If they are to be punished, find something they want badly and deprive them of that thing. Love runs through this non-violent method, not physical abuse.

How did we get here to have become a society bred upon violence? Men beat women, a mother caught on camera beating her daughter with a machete three years ago, the police regularly beat citizens, criminals use senseless violence on their victims, the letting of human blood has recently entered the church – and the violent trend continues. Could it be that the widespread acceptance of beatings in the home is responsible for the pervasive use of violence in the society? Can the sociologists weigh in on this crisis?

Are grown adults, simply put, living what they learn when they invest so deeply in violence at all levels?

BERT SAMUELS

Attorney-at-law

bert.samuels@gmail.com

https://jamaica-gleaner.com/article/letters/20211021/letter-day-how-did-violence-became-show-love

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