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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


(Mis à jour) Les Haïtiens qui s'en vont investir en RD sont les mêmes qui ont boycotté la commémoration du bicentenaire d'Haïti.. Ce sont les....

Publié par siel sur 28 Mai 2022, 15:19pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... mêmes qui ont accepté de collaborer avec les anciennes puissances coloniales.

Ils sont les mêmes qui ont accepté une somme d'argent de TRUJILLO en tant que réparation pour les Haïtiens qu'il avait fait assassiner. Argent qui est allé dans les poches des dirigeants de l'époque.

Ils sont les mêmes qui ont vendu les paysans haïtiens à la RD, les aient laissé mourir dans des sortes de camps appelés "bateyes" et ont mis l'argent dans leurs poches, comme DUVALIER J-CL l'avait fait avant son éviction d'Haïti en 1986. (demandez à Mme Bennett pour les détails).

Ils sont les mêmes qui se sont tus au moment où les DOMINICAINS avaient pris une loi pour dénationaliser les Haïtiens. Et n'ont aucune honte que ce soit un intellectuel d'Amérique du sud nationalisé espagnol qui a pris la défense des Haïtiens, comparant cette loi dominicaine à celles prises par le régime nazi.

Ils sont les mêmes qui de 1957 à aujourd'hui ont plongé Haïti dans l'infamie.

Parce que d'après vous, le sabotage de la commémoration du bicentenaire a été fait à l'instigation de qui ? Et dans quel but ?

Fernando Estimé - je ne sais pas s'il a un lien familial avec l'ex-président- avec sa justification de ses investissements en RD lui ferait honte. Parce que choisir  d'investir dans  un pays qui a toujours maltraité ses compatriotes, alors qu'il pourrait investir dans d'autres pays d'AM Latinen, ça s'appelle de l'anti-patriotisme.

Ces gens-là ne pensent qu'à l'argent et croient que dans le monde qui s'en vient leur fortune les  sauvera. 

De toutes les façons, il est quasiment impossible de convaincre les Haïtiens,  du fait de leur profonde aliénation et leur absence de conscience du bien commun, qu'il est un impératif catégorique de refonder leur pays sur des bases éthiques,  écologiques, égalitaires et propices à tous.

Demain quand les DOMINICAINS, à l'occasion d'un changement de gouvernement, décideront de les chasser sous prétexte qu'ils envahissent leur pays, ils seront les premiers à dénoncer leur racisme et à se plaindre que malgré leurs investissements les Dominicains ne veulent pas d'eux.

Ils devraient se rappeler du sort des INDIENS en Afrique, notamment en Ouganda, lesquels ont été  mis dans l'obligation du jour au lendemain de quitter leur pays, ont perdu leur business et se sont réfugiés en Grande-Bretagne grâce à la nationalité anglaise qu'ils avaient acquise à l'époque de la colonisation.

Les classes moyennes d'Haïti sont bien plus anti-nationalistes, on l'a constaté en 2004, que ceux qu'ils appellent les oligarques corrompus( eux n'étant pas des descendants de captifs africains). D'ailleurs, si ces oligarques avaient eu en face d'eux des personnes respectables et dignes, elles ne se seraient jamais comportées avec autant de cynisme.

Les DOMINICAINS n'aiment pas plus les Haïtiens qui ont du fric que ceux qui sont pauvres. Il se trouve qu'il fut un temps où ils ont utilisé ceux qui travaillaient dans les "bateyes"aujourd'hui ils utilisent, toujours dans le même objectif de développer leur pays, ceux qui investissent avec l'argent du kidnapping, de la drogue, du trafic d'armes, d'organes et autres saletés.

En vérité, les hommes d'affaires du genre de F. ESTIMÉ, ignorent que les DOMINICAINS prennent leur argent mais les méprisent du fait qu'ils sont dans l'incapacité de gérer leur pays et qu'ils acceptent les humiliations subies par leurs concitoyens.

Les investissements  des Haïtiens en RD sont le prix du mépris.

De même que l'était le paiement de la rançon à la France ( dans l'un des articles du NY TIMES il est dit que le mépris envers les Haïtiens était très présent dans l'opération sabotage de la commémoration du bicentenaire de l'Indépendance). La différence est que les dirigeants haïtiens menacés d'un éventuel retour de l'esclavage ou de l'occupation du pays ont dû céder devant les menaces.

Au moment où partout dans le monde, les nations favorisent le investissements dans leur propre pays, les Haïtiens- toujours archaïques- restent persuadés que les hommes d'affaires nationaux peuvent investir où ils veulent. Sauf que ces bras ouverts des DOMINICAINS à leur fric peuvent se refermer sur leur cou, quand les DOMINICAINS n'auront plus besoin d'eux. Pi ta, pi trist.

Continuez à vivre dans le présent comme de grands enfants, quand les Dominicains vous foutrons à la porte de leur pays et envahira le vôtre vous irez où ? Au Rwanda ?

 

 

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