"Le caractère anaitiologique et atéléologique de la pensée athée débranche la psyché du fonctionnement social. Les séquences sans cause et sans fin des romans des athées les éloignent des groupes. Si les cités, les divinités les langues, les masses, les guerres sont inhérentes, l'athéisme est voué à l'individualisme; l'athée est un marginal; tours seul; toujours sans défense; toujours victime, toujours brûlé. Ce problème de la fragilité des athées. et des lettrés se posait déjà au taoïsme puis au bouddhisme plusieurs siècles avant que la religion de Jésus prît naissance Palestine et s'étendit dans l'empire des Romains au point de l'assombrir, d'en faire progressivement sa proie, de la dévorer sans reste au point de le faire intégralement sien."
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