E. RENONCOURT, à propos des sanctions canadiennes et de l'article du journal Le DEVOIR. L'émission de la honte de SCOOP.

Publié par siel sur 25 Novembre 2022, 22:10pm

Catégories : #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Bonjour, Bonsoir,

Le prestigieux journal canadien Le Devoir a publié, dans son édition du 23 novembre 2022, un éditorial de Guy Taillefer, intitulé Casser l’État-bandit haïtien, Malgré l’objectivité analytique de l’éditorialiste, nous croyons qu’il n’a pas pris en compte la dimension systémique de la crise haïtienne et le lectorat de ce journal ne pourra pas comprendre la complexité du drame haïtien sans que ceux qui sont au cœur de ce drame, et qui ne font pas partie des automates influents anoblis par la communauté internationale, n’apportent les éléments contextuels pour cartographier l’intelligible invariance de l’errance haïtienne.

Nous partageons donc ce billet posté sur notre blogue dans Médiapart pour rétablir la vérité sur ces sanctions qui, contrairement à ce que disent les médias du système, ne visent pas à casser l’État bandit. Ce narratif dominant vient du même réseau médiatico-académique servant d’étouffoir communicant qui se contente de relayer les mêmes échos d’une hypothétique communauté internationale voulant réformer démocratiquement les institutions haïtiennes, en accompagnant d’hypothétiques couches sociales haïtiennes non inféodées au gangstérisme polymorphe stratifié en vigueur en Haïti. Oui, c’est vrai, la communauté internationale, dans sa triangulation maléfique représentée par les USA, la France et le Canada, vient de prendre de médiatiques sanctions économiques contre au moins 8 notables politiques haïtiens, dont l’ancien président Joseph Michel Martelly, deux anciens premiers ministres des gouvernements que sa formation politique a dirigés, quatre ex sénateurs de la république dont deux étaient ses conseillers politiques et un ancien député proche de sa famille politique. Évidemment de nombreux automates insignifiants influents de la société civile, des partis politiques, des associations socioprofessionnelles, de réseaux de droits humains, des réseaux académiques et culturels y voient comme toujours un changement en perspective.

Pourtant , ces sanctions internationales contre certains notables de la classe politique haïtienne, ne sont rien de plus qu'un enfumage de contre feu pour masquer l’évidence : toutes les couches sociales en Haïti sont orientées par un même Gangstérisme Polymorphe Stratifié qui agit comme GPS de géo-déshumanisation par exploitation de la faille anthropologique qu’est l’imaginaire indigent des élites haïtiennes. En effet, en conservant par héritage les déformations culturelles que sont la malice, la corruption et la criminalité, l’imaginaire indigent des élites haïtiennes permet de créer de multiples strates sociales qui sont programmées pour cultiver l’errance en surchargeant la société de cercles d’insignifiants anoblis peuplés d’automates influents. Des lumpen-gangstérisés aux lumpen-doctorés qui triomphent dans le pays, on trouve le même profil culturel : Médiocre Anobli en Lettré par Indignité pour Cultiver l’Errance. La prolifération de ces insignifiants anoblis comme automates influents achève de transformer Haïti en un vaste Gangstérisme Polymorphe Stratifié. Ainsi en changeant de strates sociales ou en déplaçant les automates influents (insignifiants anoblis) sur d’autres strates, on donne l’illusion d’un changement qui reste improbable.

Dans ce billet, nous donnons les clés du fonctionnement de ce GPS erratique en recourant à une analyse TIPÉDANTE ( Technologie de l’Intelligence et Prospective Éthique pour la Décision par Apprentissage des Nœuds de Turbulence et d’Engagement) mettant à contribution la reliance des savoirs pour objectiver le réel sans le mutiler, sans le déformer. Tout un art de la géométrie des données…..

Pour conforter les réflexions de M. RENONCOURT l'émission des marchands de micro de SCOOP.