En Haïti la majorité des écoles sont privées et privilégient le paraître (l'uniforme) plutôt que le matériel pédagogique.
...sont sur les réseaux sociaux abordent des domaines dans lesquels ils n'ont aucune compétence et tire des conclusions à partir de leur propre expérience. Ce n'est pas parce qu'une personne qui a été battue avec les instruments utilisés lors de l'esclavage, fouet, rigwaz (berk) réussit dans sa vie professionnelle et que tout apparemment semble aller bien que c'est vrai. Les apparences sont très trompeuses particulièrement en Haïti. Pourquoi croyez-vous que tant d'hommes s'autorisent à frapper leurs femmes ? Parce qu'ils ont été frappés, parce qu'ils ont vu leurs pères, frères, oncles, cousins taper leurs soeurs, leurs femmes leurs enfants.
Ce qui m'écoeure le plus avec ces Haïtiens, c'est cette obstination à emprunter encore et encore le même chemin qui ne mène nulle part. Si vos bastonnades depuis plus de cinq siècles étaient positives vous croyez que dans ce petit pays vous auriez ce taux énorme de " tèt pete" ? Vous imaginez 129 ans après l'indépendance ces gens-là restent persuadés que les coups plus que le dialogue sont efficaces pour éduquer un enfant. Résultat : une société sadomasochiste dans laquelle le mot d'ordre c'est : fort avec les faibles, faibles avec les faibles. Le diable étant dans les détails la façon même de faire de la politique, l'usage immodéré d'insultes restent liées à cette violence inhérente au sein même des familles haïtiennes. (Pas toutes j'ai vu des familles de paysans dans lesquelles ni père, ni mère ne battaient leurs enfants- ils les grondaient, leur demandaient de s'expliquer : Pourquoi as-tu fait ça ? De s'excuser et de réparer leurs bêtises.
Comment voulez-vous qu'une population développe des comportements positifs quand ceux qui se disent détenteurs d'un savoir transmettent des pratiques qui engendrent et développent à court, moyen, long terme de la violence. Je vous raconterai une autre fois une scène vue qui montre la cruauté d'enfants.
Donc voici une info vous pouvez vous informer sur le sujet de la pédagogie des enfants en Finlande -où on ne dresse pas les enfants comme des chiens mais les éveille et les accompagne vers l'apprentissage - qui est parmi les 4 pays au monde au top du système éducatif.
Ecole en Finlande. Remarquez l'environnement, couleurs, mobilier et le fait que les enfants peuvent s'installer par terre pour travailler.
Les conséquences des châtiments corporels
1. Les enfants dont les parents utilisent les châtiments corporels pour arrêter le comportement antisocial ont un comportement plus anti-social sur le long terme, indépendamment du statut socio-économique, et indépendamment du fait que la mère fournit une bonne stimulation cognitive et un soutien affectif :
• Gunnoe, M.L & Mariner,C.L (1997) "Toward a developmental-contextual model oth the effects of parental spanking on children s aggression". Archives in Pediatric Adolescent Medecine, 151(August), 768-775
• Kazdin, A. E. (1987). "Treatment of anti-social behaviour in children: Current status and future directions", Psychological Bulletin, 102, 187-203.
• Patterson, G. R., DeBaryshe, B. D. & Ramsey, E. (1989). "A developmental perspective on antisocial behavior". American Psychologist, 44, 329-335.
• Straus, Sugarman, & Giles-Sims (1997), "Spanking by parents and subsequent antisocial behaviour of children", Clinical Child and Family Psychology Review, 2(2),55-70.
2. Un continuum d'abus physique peut s’installer, commençant généralement par les punitions corporelles, et se terminant dans une perte de contrôle total :
• Kadushin, A., & Martin, J. A. (1981). Child abuse: An interactional event. New York: Columbia University Press.
• Straus & Yodanis (1996) "Corporal punishment in adolescence and physical assault to spouses in later life: What accounts for the link?" Journal of Marriage and Family 58(4),825-841
3. Les adultes qui ont été frappés pendant leur enfance, sont plus susceptibles d’être dépressifs ou violents eux-mêmes :
• Berkowitz, L. (1993). Aggression: Its causes, consequences, and control. Philadelphia: Temple University Press.
• Strassberg, Z., Dodge, K.A., Pettit, G.S., Bates, J.E. (1994). "Spanking in the home and children's subsequent aggression toward kindergarten peers". Development and psychopathology, 6,445-461.
• Straus, M. A., (1994). Physical abuse. Beating the devil out of them: Corporal punishment in American families (pp. 81-98). San Francisco: New Lexington Press.
• Straus, M. A., & Kantor, K. G. (1992), Corporal punishment by parents of adolescents: A risk factor in the epidemiology of depression, suicide, alcohol abuse, child abuse and wife beating. Durham, NH: University of New Hampshire, Family Research Laboratory.
4. Plus un enfant est frappé, plus il plus probable qu’à l’âge adulte, il frappera enfants, conjoint, ou amis :
• Julian, T. W., & McKenry, P. C. (1993), "Mediators of male violence toward female intimates". Journal of Family Violence, 8, 39-56.
• Straus, M. A. (1991). "Discipline and deviance: Physical punishment of children and violence and other crimes in adulthood". Social Problems, 38, 133-154.
• Straus, M. A., (1994). Physical abuse. Beating the devil out of them: Corporal punishment in American families (pp. 81-98). San Francisco: New Lexington Press.
• Straus, M. A., & Gelles, R. J. (Eds.). (1990). Physical violence in American families: Risk factors and adaptations to violence in 8,145 families. New Brunswick, NJ: Transactions.
• Widom, C. S. (1989). "The cycle of violence". Science, 244, 160-166.
5. La punition corporelle augmente la probabilité de voir les enfants agresser leurs parents en représailles, particulièrement lorsque ces derniers vieillissent :
• Brezina, T. (1998). Adolescent-to-parent violence as an adaptation to family strain: An empirical examination. Manuscript submitted for publication.
6. La punition corporelle envoie à l'enfant le message que la violence est une option valable pour la résolution de conflits :
• Straus, M.A., Gelles, R.J., and Steinmetz , S.K (1980) Behind closed doors: Violence in American families, Doubleday, New York,
• Straus, M. A., Sugarman, D. B., & Giles-Sims (1997). "Corporal punishment by parents and subsequent antisocial behavior of children". Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, 155, 761-767.
7. La punition corporelle est dégradante et contribue aux sentiments de l'abandon et d’humiliation. Elle diminue l’estime de soi et l'amour-propre de l’enfant, et peut mener à la construction de personnalités très effacées ou agressives :
• Sternberg, K. J., Lamb, M. E., Greenbaum, C. D., Dawud, S., Cortes, R. M., Krispin, O., & Lorey, F. (1993). "Effect of domestic violence on children's behavior problems and depression". Developmental Psychology, 29, 44-52.
• Straus, M. A., (1994). Physical abuse. Beating the devil out of them: Corporal punishment in American families (pp. 81-98). San Francisco: New Lexington Press
8. La punition corporelle érode la confiance parent-enfant, et augmente le risque d'abus d'enfant. En tant que méthode éducative, elle ne réduit aucunement l’agressivité des enfants ou la délinquance :
• Straus, M. A., (1994). Physical abuse. Beating the devil out of them: Corporal punishment in American families (pp. 81-98). San Francisco: New Lexington Press
9. Les enfants régulièrement fessés sont plus susceptibles de tricher ou de voler, d’être désobéissants [sic] à l’école et plus portés vers la malfaisance :
• Straus, M. A., Sugarman, D. B., & Giles-Sims (1997). "Corporal punishment by parents and subsequent antisocial behavior of children". Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, 155, 761-767.
10. La punition corporelle compromet le développement cognitif des enfants. Comparés à d'autres enfants, les enfants régulièrement fessés exécutent mal les tâches scolaires :
• Straus, M. A., & Mathur, A. K. (1995, April). Corporal punishment and children's academic achievement. Paper presented at the annual meeting of the Pacific Sociological Society, San Francisco.
• Straus, M. A., & Paschall, M. J. (1998). Corporal punishment by mothers and child's cognitive development: A longitudinal study. Paper presented at the 14th world conference of sociology, Montreal, Quebec, Canada. Durham, NH: Family Research Laboratory, University of New Hampshire.
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