Bonjour, Bonsoir,
Comme en commune provocation, je viens dire bonne fête de l’indigence le jour d’après la fête des aïeux à ceux et celles qui, de l’enfumage de leur réussite et de la flamboyance de leur insignifiance, croient qu’il y a encore des raisons de fêter l’indépendance et les aïeux, quand dans un pays de 12 000 000 d’habitants environ, plus de 11 000 000 assument que leur destin soit gouverné par une poignée de gangsters politiques, lesquels sont choisis par une poignée de gangsters diplomatiques et de gangsters économiques grâce aux silences complices des gangsters académiques et culturels qui émergent dans les succès des rêves blancs d’ailleurs.
Quant à ceux et celles qui croient qu’il nous faut admettre que nous avons longtemps troqué la fierté de l’indépendance pour la sécurité de nos résidences secondaires dans les ailleurs plus cléments, pour la prospérité de nos familles vivant dans les conforts d’ailleurs, loin de ce marécage shitholique où les irresponsabilités des uns, les insignifiances des autres et la médiocrité de tous ne cessent d’enfumer et de déshumaniser un collectif impuissant qui agonise de désespoir, je dis : osons trouver le courage d’amplifier les colères dignes pour que par vols d’oiseaux et essaims d’abeilles TIPÉDANTS nous continuons de butiner vers les sucs de la provocation, pour ensemençer les ferments d’une nouvelle écologie de valeurs, laquelle amènera des saisons de dignité pour partir à la recherche de l’intelligence déroutée pour la reconquête de l’indépendance.
Honte à ceux qui ont, en toute indigence, célébré l’indépendance en 2022, alors que depuis 2020, de manière officielle, le destin du pays se décide par des injonctions et des tweets, à distance diplomatique modulée. Certaines infamies ne s’oublient pas, l’histoire retient toujours les traces putrides de ceux qui, en situation de responsabilité, n’ont pas su se montrer dignes et courageux.
En attendant la tribune pleine de colères, de rage, de dignité et d’intelligence qui viendra prouver l’insignifiance de nos chers doctorés, je vous lisse contempler ce que dans mes conjectures TIPÉDANTES j’appelle la géométrie des données, une contextualisation de mes humbles compétences dans ma frénésie intranquille pour ‘‘MAHTER’’ l’indigence.
Ci-dessous, une modélisation du génome de l’apprentissage turbulent qui se déploie comme un cycle pédagogique continu qui va du questionnement à l’apprentissage pour la transmission. Une brèche d’insolence pleine d’intelligence qui restera sans pertinence pour l’insignifiance.
Croyez-vous que s’il y avait de l’intelligence dans les milieux éducatifs et organisationnels haïtiens, cette démarche analytique originale ne serait pas mobilisée pour une reliance disciplinaire entre analyse de données, mathématiques, informatique et découpage graphique afin d’apprendre aux cadres socioprofessionnels à penser dans la complexité pour objectiver les contraintes des problématiques sociales invariantes ? J’ai proposé cette démarche d’enseignement depuis 2005 aux pontifes de l’éducation nationale et aux insignifiants qui dirigent les instituts universitaires et professionnels, ils n’ont rien compris.
Or, il est unanimement reconnu qu’il y a une lacune manifeste dans l’écosystème académique haïtien que l’on désigne par l’incapacité de nos cadres universitaires et socioprofessionnels à faire jaillir du sens par observation de leur environnement en associant mots et images pour décrire de manière autonome leurs pensées. C’est justement ce que j’appelle l’insignifiance et pour laquelle j’apporterai des exemples de CAS pour illustrer sa manifestation.
A très vite pour cette nouvelle esthétique de la provocation.
Respectueusement
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