...pour qui travaillait-il ? Personne ne nous fera croire que ce M. Paradis se souciait du sort des Haïtiens. Est-ce que les Canadiens s'inquiétaient des conditions de vie des Haïtiens pendant les 29 ans de la dictature ? Au contraire on pourrait dire qu'ils en ont profité pour récupérer les lettrés auxquels les DUVALIER faisaient la chasse. Mme Célie Aignant dont on parle ici vit au Canada depuis 1970. La fille de Georges Anglade qui a été ministre des Finances, Michaelle Jean, Anthony Phelps ETC. Tous ces gens ont donné au Canada leur temps, leur talents, leurs compétences tout en en privant Haïti. D'autre part quand on voit les conditions déplorables dans lesquelles ces mêmes Canadiens ont fait vivre et continuent à le faire ) les premiers habitants du Canada on ne peut qu'émettre de sérieux doutes sur la sollicitude de M. Paradis.
Alors quoi ? Pourquoi enfoncer un pays dans l'enfer ( c'est ironique n'est-ce pas... M. Enfer aurait mieux contenu comme nom à ce M. Paradis.)
En tous les cas dans toutes les interventions des étrangers en Haïti il faut rechercher la source dans l'argent. Reconstruire Haïti de M. CLINTON a servi à financer la campagne électorale de son épouse Hillary. Les experts, conseillers qui accompagnent les troupes touchent des salaires importants et fonctionnent en réseaux qui les mènent à occuper des postes en Afrique et/ou en Haïti. Maintenant si M. Leblan peut s'autoriser à formater un pays indépendant ça ne peut se faire qu'avec l'accord - appelez le soumission ou complicité si vous le voulez- mais le résultat est le même une forme de néo-colonialisation dans laquelle le secteur économique, intellectuel et médiatique se complait.
Début de l'article.
Pour l’Histoire , nous reproduisons cet article paru dans la presse Canadienne sous la plume de Michel Vastel, le 15 mars 2003, sous le titre « Haïti mise en tutelle par l’ONU ? Et en sous-titre « Il faut renverser Aristide. Et ce n’est pas l’opposition haïtienne qui le réclame, mais une coalition de pays rassemblée à l’initiative du Canada ! «
Le dernier week-end de janvier, une réunion secrète s’est tenue à Ottawa et sur les bords du lac Meech, dans le parc de la Gatineau. Le secrétaire d’État du Canada pour l’Amérique latine, l’Afrique et la Francophonie, Denis Paradis, a invité les représentants de l’Organisation des États américains (OEA), de la Commission économique européenne (CEE) et de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie à « brasser des idées » sur le dram haïtien. La France avait délégué sont le ministre de la Coopération, Pierre-André Wiltzer ; le Secrétariat d’État américain avait envoyé deux fonctionnaires de haut rang ; et le Salvador, sa ministre des Affaires étrangères, Maria Da Silva.
Le groupe réuni par Denis Paradis (et qui porte pour l’instant le nom de code « Initiative d’Ottawa sur Haïti ») n’est pas prêt à attendre les élections de 2005 pour le changement de régime. En effet, la communauté internationale conserverait réglera cette question avant le 1er janvier 2004 et le bicentenaire de la plus ancienne république des Antilles.
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