Arborant sur sa poitrine l'emblème solaire des compagnies du Soleil, un muscadin brandit un poignard et entonne le chant le Réveil du Peuple en foulant aux pieds la Constitution. Au second plan, ses amis bastonnent, sabrent et poignardent un homme à terre. Caricature des bandes armées (« Amis de la justice et de l'humanité », « Compagnons de Jéhu », « compagnons du Soleil »...) qui perpétraient la Terreur blanche dans les départements en massacrant les républicains1. Estampe anonyme, an V, Paris, BnF.
... la diaspora à laquelle j'aurais prêté des qualités "supérieures" aux locaux.
D'entrée de jeu il faut mentionner qu'il n'y a pas une seule diaspora de même que la société haïtienne est composée comme toutes les sociétés au monde de diverses classes, et même à l'intérieur de ces classes de sous-classes.
Par contre, ce que j'ai toujours dit, suite à une observation de la gestuelle, des paroles et comportements c'est qu'il existe une culture dominante sadomasochiste qui est propre à l'ensemble de la société de haut en bas, de bas en haut, en long en large et en travers, que ce soit dans le pays ou à l'étranger.
La sortie vulgaire de dame Prophète-MILCÉ dans sa forme s'inscrit dans le registre d'un MARTELLY, d'un JOUTHE, d'un RICHÉ, d'un ZENNY, d'un R.CÉLESTIN, d'un Me GEORGES, par exemple. Et vous constaterez que ceux que je viens de citer appartiennent à des classes différentes et n'ont pas le même niveau d'études.
La réaction "naturelle" de dame Prophète-Milcé à une critique d'un quidam est de lui manquer de respect - et en passant à tous les Haïtiens qui vivent à l'étranger - n'oublions pas qui sont les plus grands contributeurs à l'économie du pays -et que de ce fait elle devrait leur en être reconnaissante même de son salaire et de son train de vie.
Quand j'entends sur France Inter,( une radio d'État) la teneur des questions posées aux Ministres, aux chefs de partis par des auditeurs, je crois que s'ils étaient confrontés à ces questions formulées parfois brut de décoffrage, les " décideurs " haïtiens, comme dans le cas de dame Prophète-Milcé laisseraient apparaître leurs visages, sans fards, sans vernis et leur appartenance à cette société sadomasochiste héritée de l'esclavage qui les domine malgré études, diplômes.
Dame Milcé-Prophète qui est écrivaine devrait en principe avoir une appréciation du poids des mots. Mais c'est plus fort qu'elle, études et prétentions volent en l'air à partir du moment où elle se sent attaquée. Et immédiatement, sans même réfléchir, au lieu d'offrir une réponse argumentée à son interlocuteur, elle tente de le détruire en l'humiliant.
Ceci: tentative d'humiliation est une constante qu'on retrouve chez tous les youtubeurs - soit -disant progressistes ou franchement réacs comme le Wendy Phèle. Si vous critiquez ce que j'affirme comme vérité, si vous apportez une quelconque contradiction à mon discours c'est que vous êtes des "rest moun", c'est que vous savez que Moi j'exprime la vérité et que vous vous opposez à ce que cette vérité soit diffusée. Ils se qualifient entre eux " d'aboyeurs", de "détracteurs". Ils répètent : " Ayisyen méchan", "kè nou sal", " Aysyen renmen tenten, " Ayisyen renment mansonj". Etc. Ils semblent s'être persuadés d' appartenir à une sorte de minorité d'élus, des genres de gourou, chacun ayant sa secte et disant du mal de la secte de leur voisin.
Vous n'êtes pas s'accord avec moi, c'est que vous n'êtes pas "an bon moun", c'est que vous êtes aigri, que vous me jalousez et autres puérilités. Moi je pense que JOVENEL était un quasi saint. Moi je pense que Muscadin est un héros. Moi je pense que Barbecue est un révolutionnaire. Du pareil au même. La recherche d'un père fouettard.
Où avez-vous vu une société se construire sans débats, sans confrontations des idées ? Cette forme de paranoïa va jusqu'à exiger le " fèmen djòl ou", le "kokomakak", le "Fort-Dimanche " des duvaliéristes en cas de désaccord.; et à exposer ses titres et mérites, ses réalisations, son parler créole comme témoignant de son droit à avoir raison.
Et puis vous allez retrouver chez tous, chez dame Milcé-Prophète, ou comme ici, l'argument massu :' Moi je fais, vous qu'est-ce que vous faîtes ?" Et ceux qui font du charabia, parlent français (sic) n''ont pas droit à la parole. Encore un enfantillage consistant à se mettre en avant comme si "faire " signifiait automatiquement "faire bien", comme si ceux qui contribuent dans d'autres domaines, de manière différente, dans l'anonymat, n'auraient pas le droit d'exposer leurs idées.
En passant, on peut remercier l'équipe de RTVC, d'avoir eu l'audace -et le courage, sachant que les "fous " de MUSCADIN sont capables de tout, d'avoir mené un entretien- même si timide- avec l'adulé "cop in town" .
Il y a la chape de plomb qui maintient le pays dans l'obscurantisme en représentant un barrage à toute pensée critique et constructive. Et c'est cette même chape de plomb qui aura permis l''installation du gangstérisme d'État dans le pays.
Et je le répète, n'en déplaise à ceux qui traitent de détracteurs (facile et bête) ceux qui n'adhèrent pas à leur "folie" de MUSCADIN, ou à leur "folie" de JOVENEL, jamais je n'accorderai ma confiance à un type qui exécute un être humain désarmé, sans autre forme de procès et qui a pour "parrain " un FOURCAN, ni à un ex-président parrainé par le bandi legal MARTELLY, les commerçants "compradore" et les trafiquants de drogue.
M T. Thélus quel que soit le bien que je peux penser de votre travail, il n'y a rien qui puisse m'empêcher d'exprimer une opinion contraire à la votre. Et c'est parce que justement, je ne vis pas en Haïti, que je peux le faire sans crainte d'être interdite de séjour et considérée comme un "bandit" à abattre dans le fief de Muscadin parce que curieuse de son fonctionnement et de ses supports politiques/économiques. Parce que vous savez, n'importe qui peut faire une vidéo se montrant entrain d'exterminer un homme sans défense, dans une vieille bagnole, dans une maison aussi misérable que celle des "Indiens" (sic) pour attirer la sympathie d'une société où domine la culture sadomasochiste et la nostalgie du gérant de plantation sanguinaire " papa dòk" au service de M. Leblan.
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