(Mis à jour)J. Colem MORVAN vous êtes un personnage sympathique mais il faudrait vous débarrasser d'une mentalité que...

Publié par siel sur 12 Mars 2023, 18:48pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

(Mis à jour)J. Colem MORVAN vous êtes un personnage sympathique mais il faudrait vous débarrasser d'une mentalité que...

... je considère- oui moi même/même,- comme un complexe d'infériorité qui se convertit en complexe de supériorité que vous partagez avec bon nombre de youtubeurs, les réacs comme le juriste bò katedral sis en France," l'homme au yeux de cocker et à la langue de vipère" de LTV, les BOB C et leur bande d'enflés, aussi bien que votre ami TT (gangsters aux pieds sales- comme si le problème était que ces délinquants avaient les pieds sales alors que des types chaussés de souliers italiens sont aussi si ce n'est plus des gangsters)

Pourquoi appeler les enfants des rues des "kokorat" et utiliser ce vocable humiliant ad nauseam ?

Que voulez-vous dire avec votre :" Il (votre frère ) a fait ces kokorat devenir des moun", des personnes ?

Parce que selon vous ces enfants abandonnés par la société et l'État seraient dépourvus d'humanité, de même que les esclavagistes considéraient les autochtones Taïnos et les Africains ?

C'est quoi "le style kokorat", celui de Martelly, celui de Jovenel, celui de Laplanta qui eut à déclarer " nous sommes tous des prostitués" faisant référence à son clan d'artistes?

Pourquoi stigmatiser ce M." konpatriyòt Lolo", (quelqu'un que je n'apprécie pas plus que Ralph Laurent avec lequel il a des points communs : insultes à gogo et ego surdimensionné) lequel malgré tout est arrivé à faire des études et à se trouver un emploi aux USA ?

Vous avez quarante ans et vous devriez comprendre que les mots ont un poids et un sens. Croyez-vous que cette façon humiliante de désigner les enfants des rues- qui sont loin d'être tous des idiots, des voleurs,- ne participe pas au système infect que vous dénoncez.

Bon. C'est assez désespérant de constater comment cette mentalité héritée de l'esclavage est enracinée dans toutes les strates de la société et tout particulièrement et paradoxalement chez ceux issus des classes populaires urbaines et de la paysannerie.

Quand J. Colem MORVAN avait commencé ses émissions dans sa maison,- et c'était tout à fait charmant parce qu'on pouvait en même temps suivre de loin sa vie familiale : interactions avec son enfant, sons d'ambiance- on pouvait trouver un YVENER de RSF pour l'abaisser en parlant d'un type qui fait une émission dans une "chamb kay". (comme si c'était le lieu qui comptait et non le contenu)

Les commerçants comme Zenny, même dépourvus de connaissance académique se pensent supérieurs d'emblée à un Noir même s'il s'appellerait Anténor Firmin , il va appeler J. COLEM MORVAN " ti bonòm Kanada a ". Selon lui le fait qu'il soit un "grimo", qu'il soit un métis de Libanais, qu'il ait du fric, signifie qu'il peut acheter n'importe qui et de ce fait lui être supérieur.

J'ai toujours été étonnée d'entendre des "journalistes" dont leurs parents sont des illettrés, dont les mères étaient des "Madan Sara", des marchandes de "manje kwit", des cultivatrices, des vendeuses de pèpè, parler des personnes appartenant aux mêmes catégories sociales que celles de leurs parents avec des "ces gens-là". Terme que personnellement j'utilise pour désigner les rapaces/voraces de "l'oligarchie" économique, politique, intellectuelle et médiatique.

Une personne, parmi celles que j'écoute qui appartient à ces transfuges de classe, ne tombe pas dans ce travers, c'est Lynn qui cependant a adopté le terme de "moun santi bon" pour désigner les bonnes personnes (comme si les pauvres qui vivent dans des conditions insalubres seraient de mauvaises personnes parce qu'elles n'ont pas d'eau courante, parce qu'elles marchent à pied, parce qu'elles mangent mal et que leur transpiration sent parfois réellement mauvais, parce qu'elle n'auraient pas l'opportunité, le fric pour cacher ces odeurs corporelles en renversant des tonnes de parfum sur elles. Parfums, par ailleurs qui sont reconnus par les services de santé comme mauvais pour la peau et les poumons pour cause d'abondance de produits chimiques dans leur fabrication.)

Je disais donc que c'est désespérant parce qu'il est carrément impossible de construire une société juste et équilibrée avec ce type de mentalités. La prétention de construire une "Nouvelle Haïti" se cognera à ces mentalités qui favorisent mépris, injustice, misère économique, psychologique, intellectuelle.

Un pays qui manifeste une totale indifférence pour la majorité de ses enfants, les maltraite, les prive d'éducation, de loisirs, abuse d'eux sexuellement en toute impunité, un pays dans lequel les citoyens les plus favorisés prennent un plaisir pervers à les humilier -question d'exhiber( façon MARTELLY demandant sur scène à un jeune homme s'il veut avoir des relations homosexuelles avec lui ( faire masisi))) leur soi-disant supériorité ne peut aller nulle part.

Cette soi-disant supériorité affichée n'est rien d'autre qu'un aveu d'échec caché derrière une surestimation de soi qui s'exhibe dans le paraître (vêtements, bijoux et autres fanfreluches) et la vulgarité du langage.

Si ce genre de mentalités était plus ou moins viable jusqu'au 20ème siècle, le 21ème siècle avec les transformations géopolitiques ne le permet plus- regardez ce qui se passe dans la jeunesse africaine qui se révolte contre l'emprise des ex-colonisateurs qui a favorisé ce type de société basée sur le colorisme, la vulgarité, le mépris de soi et l'exploitation des plus faibles : femmes et enfants.

Avec le changement climatique qui exige de nouvelles politiques, persévérer dans ce révisionnisme de l'histoire qui présente (à dessein : guerre psychologique) des périodes sombres de l'histoire du pays en "St Domingue la perle des Antilles", en "temps paradisiaque de DUVALIER F." représentent l'assurance de maintenir le pays d'Haïti et sa population dans un trou de M..., rempli d'ignorance, de préjugés et méchancetés.

D'un enfant que vous vous plaisez à appeler "kokorat," vous prenez le risque d'en faire un "monstre". Vous fabriquez chez eux des désirs meurtriers de revanche. Et les "monstres" se reproduisent plus facilement que les gens honnêtes dans les pays sans Etat fonctionnel.

Mais voici, en Haïti, il semblerait qu'il n'existe ni sociologues, ni psychiatres, ni psychothérapeutes, ni philosophes, ni statisticiens pour présenter un état des lieux de la société à un moment x donné qui serait celui du temps présent.

Un état des lieux ce ne serait pas une conférence entre membres de partis, de la société civile, des églises . ETC., mais un Think Tank composé de personnes expérimentées (et non de pa ka pa la avides de pouvoir et de fric ) dans les domaines importants afin de poser des fondations pour restructurer l'État : agriculture, sécurité, aménagement du territoire, énergie, éducation, immigration, relations étrangères. ETC. Il s'agit de faire un constat à partir duquel on dessine des solutions, on planifie, on établit des budgets.

Absence de constat qui autorise la répétition du même au même avec les mêmes. Franchement, comment voulez-vous qu'une société change si elle ne se regarde pas de manière à corriger ce qui la fait stagner ?

Haïti a raté l'opportunité de revoir sa copie après le séisme, au contraire elle a ajouté au séisme un autre séisme celui du vol des Fonds Petro Caribe ( je laisse de côté l'escroquerie du " rebâtir Haïti mieux" du couple Clinton et de leurs associés locaux.)

Les changements qui interviennent dans le monde en cette période devraient lui offrir la chance de s'ouvrir un nouveau chemin. Mais pour ça, il faudrait que, comme celui qui se noie tape le pied dans le fond de la mer pour remonter à la surface, une coalition de penseurs, chercheurs, politiciens, media se mettent au travail et proposent à a population u programme viable - et pas des élucubrations, des masturbations à base de mensonges.

Ah, c'est vrai, j'oubliais : " bon dye bon, dyab tout kote", "La richesse est une vertu", paroles des vrais "kokorat" s'il en est, qui maintiennent les Haïtiens dans la misère à partir de ces mentalités rétrogrades, laides, puantes.

C'est ce sentiment d'infériorité travesti en sentiment de supériorité disséminé dans l'ensemble de la société sur lequel l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale, avec le soutien du CORE GROUP/USA - tendances racistes à l'appui - s'est basé pour voler et dilapider les milliards de $US des Fonds Petro Caribe.( "egri kap megri, sak pa kontant anbake, sak pa kontan al bwè pwazon " entre autres expressions répandues sur les réseau sociaux par les communicateurs du PHTK d' " inférioriser" et de faire taire tous ceux qui avaient l'audace de poser des questions sur leur gestion des Fonds Petro Caribe et des 1.50$US.

Le carton mis pour illustrer mes propos rappelle que lors du décès des enfants brûlés dans un orphelinat- des kokorat, enfants de kokorat ?- JOVENEL et son gouvernement n'avait même pas envoyé un message de sympathie aux parents des petites victimes. Et les responsables de cet incendie n'ont jamais été inquiétés par la justice. Ce n'étaient que 15 ti bèt n'est-ce pas....Alors qu'ici un type qui maltraite un animal peut avoir droit à la prison.